Avant la demi-finale de Coupe des Champions entre le Stade Toulousain et les Harlequins, Romain Ntamack rappelle qu’il faut prêter une attention particulière à cette équipe anglaise, et notamment à son potentiel offensif.
C’est une affiche tentante. Impressionnant depuis le début de cette campagne européenne, le Stade Toulousain affronte les Harlequins dimanche en demi-finale de la Champions Cup. Les hommes d’Ugo Mola partiront favoris, mais ils savent pertinemment qu’il ne faut pas sous-estimer cette équipe anglaise.
« C’est une équipe qui marque beaucoup d’essais, qui produit un jeu très attractif, qui joue de partout, explique Romain Ntamack à Rugbyrama. Il ne faut pas trop le regarder, sinon on prendra trente, quarante ou cinquante points, comme ils sont capables de le faire tous les week-ends ou presque. C’est vraiment une super équipe. Même si on gagne à domicile lors du match de poule, ce sera un tout autre contexte dimanche que l’on souhaite aborder. »
Smith, un danger à cadenasser
Toulouse avait en effet remporté un succès convaincant à Twickenham Stoop (19-47) en décembre dernier. Mais les Harlequins ont enchaîné quelques succès depuis, face à Cardiff (54-15) et à l’Ulster (47-19), et bien sûr en quarts de finale sur le terrain de l’Union Bordeaux-Bègles, dans un match fou (41-42). D’ailleurs, les « Entertainers » restent 41-32 face à Northampton, leader du championnat anglais, le week-end dernier.
Dans ce match, Ntamack devrait lui affronter un certain Marcus Smith, un n°10 qu’il connaît depuis longtemps, puisque les deux hommes s’étaient opposés en 2018 lors de la finale de la Coupe du monde U20. » Marcus Smith est un joueur exceptionnel, qui fait tellement de bien à cette équipe et à l’Angleterre, juge l’international français. Il n’a pas un profil typique des Anglais car c’est un gros attaquant, qui prend beaucoup d’initiatives. C’est un danger permanent, qu’il faut essayer de cadenasser. »
