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comment la « Chouette d’or » a changé la vie de ce village de Moselle

Depuis plus de trente ans, les chercheurs de la « Chouette dorée » se rendent par milliers au village de Dabo en Moselle. Une source de tourisme et parfois de « nuisance ».

C’est une histoire de trois décennies qui marquera à jamais cette petite commune de Moselle. A Dabo, chaque année, des milliers de curieux et de farfelus se pressent dans le village niché dans le massif vosgien.

Des voyages motivés par la recherche d’un mystérieux « Chouette dorée ». Le même qui a fini par être retrouvé cette semaine, lorsqu’un inconnu a réussi à résoudre les énigmes pour retrouver le totem.

A-t-il été trouvé à Dabo ? Le mystère demeure toujours. Mais pour de nombreux participants à cette chasse au trésor géante (les « chouettes »), c’était une évidence. Au point qu’il était fréquent de voir des participants procéder à des fouilles. Au point de devenir une « nuisance » pour certains locaux, comme le raconte Matthieu Bernard, le barman du restaurant Chouette d’Or.

« On voyait souvent des gens qui venaient voir, qui posaient des questions », raconte-t-il à BFMTV.

« Ils n’ont pas comblé les trous »

Ceux-ci étaient faciles à repérer, n’étant pas originaires de la région. « Ils marchaient dans la forêt, ils creusaient, ils avaient des détecteurs, ils posaient des problèmes à la municipalité ou à l’ONF parce qu’ils creusaient mais ils ne comblaient pas les trous », relate le local.

Mais ces visiteurs constituent aussi une aubaine commerciale et touristique pour la commune. « Cela a attiré du monde vers nous, c’est sûr », a déclaré Patrick Keiffer, le propriétaire du restaurant sur le thème des hiboux. «Je pensais qu’on la retrouverait un jour, mais ça fait bizarre que maintenant c’est fini.

Qu’est-ce que la « Chouette d’or », cette immense chasse au trésor qui a duré 31 ans ?

Si la fin du jeu risque de porter un petit coup à la vie touristique, elle mettra un terme aux troubles observés par les locaux. « On a vu des gens creuser, ils étaient à moitié fous. J’ai rencontré une jeune fille qui avait des problèmes avec la gendarmerie, parce qu’elle plantait sa tente au milieu de la forêt, elle creusait des trous, et elle était persuadée que c’était là », » se souvient Laurent, employé de mairie.

« Il y avait des trous. Tout le monde ne les a pas fermés», ajoute le maire Eric Weber à 20 Minutes. « Il y a eu des rappels à l’ordre. C’était souvent par vagues que les « chouettes » arrivaient. Ils étaient au complet !

Kévin Drouant avec Tom Kerkour

Cammile Bussière

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