A la recherche de 50 hectares de terrain pour construire son futur stade, le PSG a sollicité l’aide de la région Île-de-France, qui a déjà reçu une dizaine de candidatures.
Un peu plus d’un mois après la sortie médiatique remarquée de Nasser Al-Khelaïfi, qui a déclaré le 8 février vouloir » bouger « du Parc des Princes suite au refus de la mairie de Paris de lui vendre le stade, le PSG est passé à la vitesse supérieure en officialisant sa volonté de construire une nouvelle enceinte ailleurs.
Comme le révèle Le Parisien ce vendredi, le PSG a adressé un courrier le 11 mars au président de la commission d’enquête du schéma directeur environnemental de la région Île-de-France (SDRIF-E) pour confirmer sa volonté de construire un nouveau stade. dans un rayon de 20 km de la capitale. Le SDRIF-E est en quelque sorte la feuille de route de la région pour le développement de son territoire jusqu’en 2040 et une enquête publique était en cours jusqu’au 16 mars. C’est pour cette raison que le PSG a adressé son courrier le 11 mars. La présidente de la région Valérie Pécresse a demandé aux communes intéressées de se manifester avant le 16 mars.
La piste Joinville écartée, le maire de Saint-Germain-en-Laye pas intéressé
Selon France Bleu Paris, la région Île-de-France a déjà reçu une dizaine de candidatures spontanées de villes intéressées. Des communes situées un peu partout en Île-de-France et qui ont toutes » qualités « , affirme une source consultée par la radio. Si plusieurs communes ont déjà exprimé publiquement leur souhait d’accueillir le futur stade du PSG, aucun prétendant ne s’est manifesté pour l’instant selon Le Parisien.
Montigny-le-Bretonneux (Yvelines), Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Gonesse (Val-d’Oise) font par exemple partie des villes intéressées. La piste de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) a été écartée selon le quotidien régional car elle ne répondrait pas au cahier des charges alors que le maire de Saint-Germain-en-Laye, Arnaud Péricard, l’a fait savoir en sachant qu’il était pas intéressé, sa ville ne disposait pas à ses yeux de moyens de transport suffisants. L’élu craindrait également des nuisances routières pour ses riverains.
