Divertissement

«Je suis tombé amoureux de Bérangère McNeese !»

ENTRETIEN – Après D’argent et de sang, l’acteur revient dans la sitcom de Jamel, autre création originale de Canal+. Rendez-vous sur la Croisette.

La conférence de presse de Terminal, la nouvelle sitcom de Jamel présentée en ouverture de Canneséries et le 22 avril sur Canal+ ? Une heure de délire et de punchlines entre les membres de l’équipe : Camille Chamoux, Laureen, Tristan Lopin, Doully, Samuel Bambi… Heureusement, on retrouve ensuite Ramzy pour 15 minutes de tête-à-tête, un peu plus sérieux, mais pas trop aussi ! Il se confie sur son coup de foudre pour sa compagne Bérangère McNeese (HPI).

LE FIGARO. – H a marqué le début de votre reconnaissance dans la profession, vous revenez à une sitcom quelque 25 ans plus tard, quel regard portez-vous sur cette période ?
Ramzy BEDIA. – Je me dis : quelle chance ! Je n’ai jamais vraiment regardé en arrière. Là si je me retourne il y a la mer… C’est bien mais il y a encore beaucoup à faire. Je n’ai pas fini !

Quel plaisir avez-vous pris à retrouver la sitcom ?
Celui de retrouver le public, les vraies personnes, est inestimable. C’est fabuleux, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait une scène.

Avez-vous beaucoup improvisé ?
Oui, car quand on voit que les réactions ne sont pas celles attendues, on propose autre chose et ça nous galvanise.

Quand vous jauge-t-elle pour savoir quand quelque chose est drôle en l’absence de public ?
Quand ça nous fait rire !

Ramzy et Jamel
Castel Franck / Castel Franck/ABACA

Jonathan Cohen dit d’ailleurs que lorsqu’il travaille avec vous ou avec Pierre Niney, les rires sont le signe que vous êtes sur la bonne voie…
Surtout avec Jonathan, on cherche toujours l’accident ! Cela peut parfois prendre des jours…

Il dit que tu es l’homme le plus drôle du monde !
Il dit ça parce que je le dis de lui ! La personne la plus drôle du monde est Jojo, je souhaite à tout le monde de l’avoir comme ami. Cela me fait pleurer de rire.

Un mot sur le potentiel comique de votre compagne Bérangère McNeese (HPI, de bonnes personnes ) quel portrait je vais faire ?
Je suis tombé amoureux de cette fille ! Elle n’a pas un rôle facile. C’est moi qui suis drôle, c’est elle le clown blanc. Nous l’avons retrouvée seulement sept jours avant le tournage, elle nous a tous assommés. Elle a ce génie. Elle va devenir une immense star.

Que reste-t-il de cette expérience ? D’argent et de sang ?
Une grande satisfaction d’avoir fait partie du projet, une fierté aussi. J’ai appris la concentration du matin au soir et aussi, grâce à Xavier Giannoli, qu’il n’y a pas de petit plan. J’avais beaucoup travaillé auparavant. J’apprends mon texte à la virgule près, je suis à l’heure. Quand on joue avec Vincent Lindon, il faut avoir ces qualités-là ! C’était très agréable à jouer, même s’il ne faut pas tomber dans la caricature, j’ai adoré.

Le regard que les gens, spectateurs ou professionnels, vous portent, a-t-il changé depuis ?
Oui, je le sens, c’est très agréable.

Marco Mouly (qui a inspiré le personnage de Fitous) est très critique. Il dit que tu étais un clown découvert grâce à ses conneries…
Je n’ai pas lu. C’est tout lui. Il dit ce qu’il veut, j’ai adoré le jouer.

« J’ai fait Celebrity Hunted une deuxième fois avec ma sœur, parce que l’idée de laisser Mehla seule, avec le stress d’être poursuivie, poursuivie par des méchants, ne me supportait pas !

Ramzy

Tu n’avais pas non plus son élégance, dit-il…
Par contre, j’ai souffert avec les vêtements de la série. J’ai dit : tu es vraiment sûr que je vais porter ça ?!

Vous avez déclaré, à son sujet : « Je sais ce que c’est d’occuper tout l’espace pour que personne ne puisse voir que tu es arabe et pauvre. »
J’étais dans une école privée et j’étais le seul « rebeu ». Je n’ai pas souffert du racisme, c’était surtout social, je n’avais pas les mêmes moyens donc j’ai compensé en prenant de la place. Quand les autres riaient, ils ne pensaient plus que je n’avais pas les bonnes chaussures…

Dans quelle mesure éprouvez-vous du plaisir à participer à des divertissements comme « Celebrity Hunted » ou « LOL » ?
C’est une récréation ! J’ai toujours rêvé de faire « Pékin Express » mais étant célèbre, je n’y parvenais pas. « MDR, c’est très drôle à faire. Dans « Celebrity Hunted », il y a une vraie tension. Je l’ai fait une seconde fois avec ma sœur, parce que l’idée de laisser Mehla seule, avec le stress d’être poursuivie, poursuivie par des méchants, ne me supportait pas ! Je voulais la soutenir même si elle n’avait pas besoin de moi.

Vous discutez beaucoup de vos projets professionnels ?
J’essaie de lui faire bénéficier de mon expérience, mais elle est très bien entourée. Je voulais avant tout lui transmettre la valeur du travail. Et je suis fière qu’elle passe des mois enfermée à écrire plutôt que de prendre des selfies sur Instagram : les paillettes, c’est facile !

Un mot sur votre projet « Comedy Class », un talent show avec Éric Judor, bientôt sur Prime Video ?
Nous sommes allés dans la région à la rencontre de jeunes comédiens. Les gens drôles sont importants, ils attirent le public au théâtre, au cinéma. On a vu beaucoup de choses assez banales mais 20% des talents sont exceptionnels.

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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