Divertissement

Charlotte Gainsbourg : « Injuste de ramener mon père à… », elle hausse le ton sur un sujet sensible

Pour nos collègues de Madame Figaro, Charlotte Gainsbourg et Charlotte Rampling ont accepté d’être interviewées lors d’un entretien croisé. D’un côté la chanson, le cinéma, de l’autre les grands films et la mode. «Je ressens une connexion. Comme un amitié silencieux. Il n’est pas nécessaire de connaître les gens au quotidien pour ressentir une affinité, savoir qu’ils sont dans un endroit où l’on se retrouve aussi »» confie la grande comédienne à propos de la fille de Jane Birkin et Serge Gainsbourg.

En plus, les deux femmes sont sensibles sur plusieurs sujets, comme la mode. « Charlotte, tu as toujours eu ton style. Comme si ta mère avait le sien. Que tu réinventes avec tes liens avec les couturiers… J’ai trouvé mon style en rencontrant Yohji Yamamoto. Quand j’étais jeune, les gens me mettaient n’importe quoi, tout me convenait. C’est comme Charlotte.

Charlotte Gainsbourg clarifie le sujet de son père

Lors de cet entretien, Charlotte Gainsbourg a tenu à apporter une petite précision concernant un sujet qu’elle n’apprécie pas vraiment. En effet, nos collègues de Madame Figaro demande lui: « Votre père n’aurait plus la même liberté de choquer aujourd’hui. Est-ce un effet de MeToo que vous regrettez ?

à la fille de deux grands artistes. « La vie sans provocateurs serait mortellement ennuyeuse. Après, je trouve injuste de faire revenir mon père Moi aussi. Il faut faire la différence entre provocateurs et agresseurs. », » lâcha-t-elle, déterminée à défendre son père.

Sa vision de #MeToo

Charlotte Gainsbourg revient alors sur la vague #MeToo qui a déferlé sur la France. « Au tout début, j’ai vu MeToo aux Etats-Unis, de loin. Et puis c’est arrivé ici. Je trouve normal que les femmes parlent, que les choses bougent. Et que le monde du travail, quels que soient les métiers, est en train de changer radicalement. C’est important ».

Et la compagne d’Yvan Attal précise que « La séduction ne va pas disparaître des relations humaines. Ni les histoires racontées au cinéma. Il ne faut pas abandonner cette séduction, mais plutôt trouver une graduation. Quelque chose de plus paisible, et évidemment d’accord. Mais, pour l’instant, l’urgence est que les femmes puissent parler, que leurs paroles soient entendues, écoutées. Il faudra peut-être aller loin, souvent dans l’excès, pour changer les choses… »

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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