cette prime de pouvoir d’achat supprimée pour ces salariés
Les salaires des fonctionnaires sont parfois à nouveau relevés. Le gouvernement réfléchit donc à supprimer une prime de pouvoir d’achat.
En France, les salaires augmentera en 2025 pour supporter le coût de la vie. En revanche, pour les fonctionnaires, une prime de pouvoir d’achat va disparaître.
Salaires en France en 2025
En France, les salaires devraient augmenter de 3,6% en 2025. Une quasi-augmentation de celui attendu en 2024 (3,8%) et supérieur au taux d’inflation.
Cette évolution s’opère ainsi dans un marché du travail encore marqué par des difficultés de recrutement et de rétention des salariés, selon une étude. L’augmentation salariale prévue pour 2024 est inférieure à celui de 2023 (4,4%).
Mais elle dépassera l’inflation anticipée (2,3% en 2024). Ce qui est un soulagement pour les travailleursselon l’enquête WTW auprès d’un millier d’entreprises.
Plus de 80 % des organisations en France ont accordé des augmentations de salaire entre janvier et juin 2024. Toutefois, dans la moitié de ces organisations, les augmentations sont inférieures à celles de l’année précédente.
Principalement à cause de augmentation des coûts (énergie, matières premières, biens achetés, etc.). Et de pires résultats financiers, selon l’étude.
Ces augmentations touchent tous les secteurs, y compris les services financiers. Nouvelles technologies ou distribution, et tout ce qui concerne catégories socioprofessionnellesdes ouvriers aux cadres supérieurs.
Une augmentation plus élevée attendue en 2025
Les prévisions pour 2024 et probablement 2025 montrent une tendance à la hausse des salaires. Cela devrait permettre de redonner pouvoir d’achat aux Français.
De plus, les entreprises ont moins de difficultés à recruter et retenir leurs employés par rapport aux deux années précédentes. Khalil Ait-Mouloud précise que les entreprises sont conscientes que la rémunération est un levier pour rester attractive et limiter le turnover.
Ces prévisions salariales interviennent ainsi dans un contexte économique. Où la France a enregistré un taux de croissance de 0,3% au deuxième trimestre, selon l’Insee.
Cette croissance a donc été soutenue par le commerce extérieur et un léger rebond investissements commerciaux. Tandis que la consommation des ménages est restée stable.
Or, du côté des fonctionnaires, la question des salaires est un problème crucial. Le 11 octobre, le ministère de la Fonction publique a dévoilé aux syndicats du secteur l’agenda social des prochains mois.
Parmi les 10 « thèmes de travail » à aborder figurent la qualité de vie au travail de agentsaction sociale (protection complémentaire, handicap, logement). Et un plan pour l’égalité entre les hommes et les femmes dans la fonction publique.
Mauvaise nouvelle pour les fonctionnaires
Un sujet particulièrement sensible pourrait cependant enflammer les débats : la réforme du la fonction publique. Ce projet, initié par l’ancien ministre Stanislas Guerini et repris par Guillaume Kasbarian, vise à aboutir à une loi sur « l’efficacité du service public ».
Le cabinet Kasbarian prévoit également de s’attaquer à l’attractivité des carrières et rémunération des agents. Notamment en lien avec la hausse du Smic prévue au 1er novembre.
Un autre point controversé concerne le « suppression du Gipa ». Le renouvellement du bonus de pouvoir d’achat est très attendu par agents publics.
Le Gipa, ou garantie de pouvoir d’achat individuel, est un bonus sur les salairescréé en 2008. Pour compenser une partie de la perte de pouvoir d’achat des agents publics sur quatre ans.
Cependant, malgré les attentes, cette prime n’a toujours pas été renouvelé cette année. Malgré la pression des syndicats, notamment de Luc Farré, secrétaire général de l’Unsa, qui a demandé au ministère de mettre en place le Gipa en 2024.
La mention par le ministère de « effacement » du Gipa, au lieu de son renouvellementest censé être perçu comme une provocation de la part des syndicats. Pour Luc Farré, même si le Gipa est un « petite garantie »son entretien serait crucial.
Dans un contexte de revendications plus larges pour une augmentation générale des salaires dans la fonction publique. Mais cette affirmation semble avoir peu de chance d’être entendue. par le gouvernement.