« C’est un problème que j’ai depuis très longtemps » : Pierre Garnier se confie avant la sortie de son premier album (EXCLUSIF)
Depuis votre départ du château le 3 février, vous n’avez pas arrêté, entre la tournée Star Ac’, l’enregistrement de ce premier album…
Pierre Garnier Oui, je n’ai pas beaucoup dormi ces derniers mois… (Rires) Mais ce n’est pas grave, je suis content de ce qui se passe. Comment ne pas l’être ?
Êtes-vous descendu de votre nuage après cette victoire ?
C’est vrai qu’après trois mois sans rien savoir de ce qui se passe, quand, d’un coup, on voit tout cet engouement, ça fait bizarre. Depuis ma libération, quatre mois, j’ai pu revoir mes proches, rentrer chez moi, retrouver la vie, la vraie vie… Et réaliser ce qui m’était arrivé.
Un premier album, c’est un peu une pièce d’identité. Que dit-il de toi ?
Hmm… C’est une très bonne question ! (Rires) C’est avant tout fidèle à ce que je suis musicalement. C’était important de faire la musique que j’aime, de proposer quelque chose qui me corresponde. J’ai toujours été très orienté vers les instruments, notamment acoustiques. Je joue de la guitare et du piano. Quand j’étais petite, j’écoutais du hard rock et du métal. Puis je me suis orienté vers un style plus pop. Il y a un peu de tout ça dans l’album. Mais en français bien sûr ! C’était un défi d’avoir ces sons, avec des textes en français. Ce disque parle de sujets qui me touchent. L’amour, bien sûr – qu’il s’agisse de situations vécues par moi ou par des personnes que je connais – et, plus généralement, de la vie d’un jeune de 22 ans.
« J’apprends à m’ouvrir«
Cet album devait être enregistré rapidement. Comment c’était ?
Bien ! J’ai donc toujours écrit et composé, avant même Étoile Ac’, une partie de l’ouvrage a été écrite. Il fallait continuer, enregistrer… Mais des extraits existaient. Comme Ceux que nous étions, mon premier single, que j’ai créé avec Joseph Kamelet Daysy, connu à Caen, dans ma Normandie natale. Je faisais de la musique à la maison, puis j’ai commencé à jouer un peu ici et là, et je les ai rencontrés. Nous avons travaillé ensemble, et c’est comme ça que sont nées les premières chansons.
Vous livrez des chansons très personnelles. Avez-vous du mal à exprimer ce que vous ressentez dans la vie, comme vous le dites dans Les mots et comment le faire ?
C’est donc un problème que j’ai depuis très longtemps ! Cela s’est un peu amélioré, notamment grâce au spectacle, j’apprends à m’ouvrir, mais j’ai du mal à exprimer avec des mots ce que je ressens, si je suis bouleversé… J’ai toujours eu du mal à mettre des mots sur mes sentiments, que ce soit dans mes relations amoureuses, amicales ou en famille, je ne sais pas comment faire, ça ne sort pas. Donc ça passe par la musique. C’est plus facile pour moi.
Vos proches en sauront-ils plus en écoutant cet album ?
(Rires) C’est très probable ! Ils découvriront d’autres facettes de Pierre qu’ils connaissent.
L’intégralité de l’interview de Pierre Garnier est à lire en intégralité dans le nouveau magazine Télé 7 Jours. Disponible en kiosque ce lundi 3 juin.