« C’est juste scandaleux », Genesio furieux de la programmation du derby contre Lens
Présent devant les médias avant le déplacement de Lille au Havre samedi en Ligue 1, Bruno Genesio a poussé un coup de gueule sur la programmation des matchs et plus précisément celle du derby contre Lens, prévu le 26 octobre. Trois jours seulement après le match de Ligue des champions des Dogues sur la pelouse de l’Atlético de Madrid.
La neuvième journée de Ligue 1 (25-27 octobre) s’annonce grandiose. Au programme notamment, trois gros affrontements : Marseille-PSG, Nice-Monaco et Lens-Lille. Alors que les deux premiers matches sont prévus le dimanche 27, respectivement à 20h45 et 17h, le derby entre les voisins du nord aura lieu la veille, le samedi 26 octobre à 21h. Trois jours après le déplacement des Dogues sur la pelouse de l’Atlético de Madrid. Un choix qui ne réjouit pas Bruno Genesio.
« Surpris, c’est un euphémisme. Je suis… Je ne veux même pas dire le mot parce que je veux être poli. C’est irresponsable, même si je sais que je ne vais pas me faire beaucoup d’amis. (…) Aller à Monaco, Madrid puis Lens samedi, c’est juste scandaleux », s’est indigné l’entraîneur lillois ce jeudi en conférence de presse, avant le déplacement au Havre samedi (19h). En l’espace de huit jours, le Losc effectuera trois déplacements : à Monaco le 18 octobre (20h45, 8e journée de Ligue 1) puis à l’Atlético Madrid le 23 octobre (pour affronter l’Atlético à 21h en Ligue des champions) et enfin à Lens le 26 octobre.
« Peut-être qu’on ira à Madrid avec une équipe réserve »
Logiquement, Bruno Genesio et son équipe auraient voulu disputer le derby le plus tard possible, c’est-à-dire le 27 octobre. Mais cette semaine-là, les Niçois doivent également composer avec un calendrier chargé puisqu’ils se déplacent à Budapest pour jouer contre Ferencvaros en Ligue Europa, jeudi 24 octobre (18h45).
« Les gens me diront qu’il y a Marseille-PSG et Nice-Monaco, mais quand on fait un calendrier, on le sait. Si on réfléchit un peu au football, on ne met pas ces trois matches-là le même jour. Le football appartient aux joueurs, aux acteurs essentiels du football. Sans eux, il n’y a pas de télé, pas d’entraîneur, pas d’arbitre, pas de président de la Ligue, rien », a poursuivi le technicien français de 58 ans, très remonté.
Avant d’ajouter ironiquement : « Peut-être qu’on ira à Madrid avec une équipe réserve pour se préserver pour le derby. Et là on nous reprochera de ne pas avoir joué la Ligue des champions à fond. » En attendant, les Gones, actuels neuvièmes du championnat, se déplacent samedi au Havre après leur nul (3-3) contre Strasbourg le week-end dernier.