Divertissement

Céline Dion donne des nouvelles de son combat contre la maladie dans un long entretien en couverture de « Vogue France »

La chanteuse et superstar québécoise, atteinte du syndrome de la personne raide (SPR) et absente des scènes depuis quatre ans, s’exprime longuement dans le nouveau numéro de « Vogue France » dont elle est la splendide « cover girl ».

France Télévisions – Culture Edito

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La superstar québécoise Céline Dion, le 8 mars 2020, à New York (États-Unis).  (GOTHAM/GC IMAGES/GETTY IMAGES)

Diagnostiqué à l’automne 2022 avec une pathologie neurologique rare, le syndrome de la personne raide (SPR), la mégastar québécoise de 56 ans a le vent en poupe. Elle donne des nouvelles de son combat acharné au quotidien contre ce syndrome débilitant dans une longue interview accordée au magazine Vogue françaisdont elle orne la couverture de l’édition de mai 2024, plus resplendissante que jamais.

A la première question, « Comment vas-tu ?« , répond-elle en premier « C’est bien, mais c’est beaucoup de travail. C’est un jour à la fois.« Maladie, souligne-t-elle,est toujours en moi et pour toujours (…) je dois apprendre à vivre avec« . Mais il n’est pas question d’abandonner. Céline Dion détaille le « thérapie sportive, physique et vocale » qu’elle suit cinq jours par semaine.

« J’ai choisi de travailler avec tout mon corps et toute mon âme, de la tête aux pieds, avec une équipe médicale. Je veux être le meilleur possible. Mon objectif est de revoir la Tour Eiffel !

Céline Dion

chez Vogue France

Ce qui lui donne la force d’avancer quoi qu’il arrive, c’est sa joie et son envie de chanter sur scène pour son public. « La célébrité m’a donné envie de ne jamais abandonner. Je suis né pour communiquer sur scène, avec mon équipe, avec ma voix, avec mes fans. C’est un partage. Je suis né pour ça. »

Absente des scènes depuis 2020, Céline Dion est réapparue en public le 4 février 2024 lors de la dernière cérémonie des Grammy Awards, où elle a remis le prix de l’album de l’année à Taylor Swift. Elle a reçu une standing ovation. Touchant environ une personne sur un million, le syndrome RPS provoque des douleurs intenses et des difficultés de mouvement, empêchant ainsi les activités physiquement intenses.

Évasif sur un prochain retour sur scène

A la question qui brûle les lèvres de ses millions de fans, celle de savoir si elle va remonter sur scène et partir en tournée, la « Voix d’Or » reste prudente : «Je ne peux pas te répondre. Parce que pendant quatre ans, je me suis dit que je n’y retournerais pas, que je suis prêt, que je ne suis pas prêt… Aujourd’hui, je ne peux pas vous dire : ‘Oui, dans quatre mois.’ ‘ Je ne sais pas… Mon corps me le dira.« 

Dans cette longue interview, Céline Dion revient sur ses débuts professionnels, il y a quarante ans, sur son ascension fulgurante et notamment sur sa collaboration avec Jean-Jacques Goldman, qui a contribué à faire d’elle une star en France : « Il m’a appris à donner de l’espace à la musique et aux mots. On ne peut pas chanter en français avec des mots anglais, on ne peut pas chanter en anglais avec des mots français. Il m’a donc montré comment laisser les mots s’appuyer sur la musique pour pouvoir imaginer l’histoire. (…) Chanter en anglais demande de l’éclat, il faut tout pour impressionner et j’adore ça. Chanter en français demande beaucoup car on veut utiliser plus de subtilité. La sobriété est difficile.« 

Céline Dion en couverture du magazine

Cover girl photographiée dans de superbes tenues couture pour ce numéro de Vogue, Céline Dion évoque son rapport à la mode et reste humble. « J’ai vraiment beaucoup de chance. Et j’ai l’honneur de faire une séance photo pour Vogue France. Parce que quand j’étais au meilleur de mon physique et de ma beauté, à 30 ans, personne ne me l’a jamais demandé.

Je suis très fière qu’à 56 ans, on me demande de révéler ma beauté. »

Céline Dion

Vogue français

Dans son combat, la star internationale peut compter, dit-elle, sur «L’amour de ma famille et de mes enfants avant tout, l’amour des fans aussi et le soutien de l’équipe qui m’entoure.« Elle reconnaît à quel point elle a de la chance. »les moyens d’avoir de bons médecins, de bons traitements« , et elle l’assure : « Rien ne m’arrêtera. »

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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