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Ce que l’on sait de la mort d’un adolescent de 15 ans tabassé à la sortie de son collège à Viry-Châtillon

Un déferlement de violence. Shamseddine, un adolescent de 15 ans, violemment agressé par plusieurs personnes jeudi, à la sortie de son collège de Viry-Châtillon (Essonne), est décédé vendredi 5 avril, en début d’après-midi, a annoncé le parquet d’Evry dans un communiqué.

L’enquête est désormais ouverte « leaders d’assassinats et de violences lors de réunions à proximité d’un établissement scolaire », selon le communiqué publié vendredi par le procureur de la République, Grégoire Dulin. Prisca Thévenot, la porte-parole du gouvernement, a dénoncé vendredi X « un crime barbare » indiquant que « Les auteurs seront retrouvés et punis. » La ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, est arrivée ce vendredi après-midi au collège des Sablons, où était scolarisée l’adolescente. Franceinfo résume ce que l’on sait de ce drame.

Shamseddine a été battu à 100 mètres de son école

Élève de 3ème, l’adolescent a été battu « entre 16h et 16h30 », selon l’accusation, par « plusieurs individus », à moins de 100 mètres de la propriété. Selon le maire de Viry-Châtillon, Jean-Marie Vilain, qui a témoigné sur franceinfo, Shamseddine quittait le collège et rentrait chez lui au moment de son agression. Selon le conseiller, il a été retrouvé « Habard dans une cage d’escalier, il n’arrivait plus à répondre ». Il a ensuite été transporté en urgence absolue à l’hôpital Necker de Paris, avec un pronostic vital engagé. Il a été opéré pendant la nuit et est « est mort aujourd’hui (Vendredi) en début d’après-midi », déclare le parquet.

« Comment (de la) les gens peuventpersister comme ça ? », s’indigne le maire de la ville d’Ile-de-France. Le collège n’a pas posé de problème particulier, assure-t-il. « C’est un collège, comme dans tous les collèges de France, où il y a des ados qui se disputent ou se frappent de temps en temps, ce qui n’est pas une bonne chose, il ne faut pas se cacher la face.il a détaillé. Mais ce n’est pas un collège où il y avait de telles ultraviolences. Il y a eu des problèmes de harcèlement à plusieurs reprises. Mais ce n’est pas un endroit particulièrement stigmatisant.

Aucune arrestation à ce stade

L’enquête, confiée à la police judiciaire de l’Essonne, est désormais ouverte de la « leaders d’assassinats et de violences lors de réunions à proximité d’un établissement scolaire », a indiqué le parquet d’Evry. Jusqu’à présent, il n’y a eu aucune arrestation. « Les enquêtes se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces actes criminels et permettre l’arrestation des auteurs »a relayé le procureur de la République.

« Les premiers éléments suggèrent une préméditation », a-t-il souligné jeudi, précisant que la victime n’était, selon lui, pas connue de la justice. Selon les premiers éléments de l’enquête, « 2 ou 3 » Des individus ont agressé l’adolescent jeudi, a appris franceinfo vendredi de source policière. Selon ce dernier, ilC’était un automobiliste qui a vu ces individus cagoulés sortir précipitamment d’une ruelle. Il découvre l’écolier étendu au sol, inconscient, et donne l’alerte.

caméra de surveillance «peut-être permettra-t-il» pour y voir plus clair, espère le maire Jean-Marie Vilain. Images « ont déjà été réquisitionnés par la police »a-t-il déclaré à l’AFP.

« Pas d’alerte, pas de panneau d’avertissement » n’avait pas été identifié, a assuré la préfète de l’Essonne, Frédérique Camilleri, interrogée par Le Figaro. Shamseddine n’était pas connu des tribunaux. Le motif de cette attaque « reste pas clair », elle observe.

Des collégiens sous le choc

« Quand on m’a dit que c’était Shams qui avait été battu, je n’arrivais pas à y croire », raconte Omar, 15 ans (son prénom a été modifié) à l’AFP. Cet ami de la victime le décrit comme « un gars sans problèmes » Et « souriant », rire et parler à tout le monde. Il n’a pas été victime de harcèlement scolaire, affirme l’adolescent.

Cité également par l’AFP, Mathéo, en 5e, se sent « stressé et triste » : il confie avoir « peur » que les attaquants de Shamseddine ne le font pas « revenir ». Katia Rodriguez, 47 ans, qui dépose son fils en 6e chaque matin à l’université, déclare également « avoir peur ». C’est la première fois qu’elle entend parler d’une telle histoire autour de cet établissement. Une unité psychologique a été ouverte au sein du collège.

Kamel, 40 ans, se dit « choqué » de l’AFP. Cet ami de la famille de Shamseddine ne comprend pas « pourquoi est-ce arrivé ici » à Viry-Châtillon, « une ville tranquille ». La sécurité sera renforcée devant le collège des Sablons, mais aussi dans le quartier et dans toute la ville, a indiqué le maire de la ville.

Emmanuel Macron appelle à « protéger l’école »

École «doit rester un sanctuaire» devant « une forme de violence décomplexée chez nos adolescents »a déclaré Emmanuel Macron vendredi en début d’après-midi, lors d’une visite dans une école primaire parisienne, après les attentats de Shamseddine et Samara à Montpellier.

« Nous serons intraitables contre toute forme de violence »Et « nous devons protéger l’école de cela »a insisté le chef de l’État, exprimant son « plein soutien » et son « compassion » pour Shamseddine, bien que sa mort n’ait pas encore été annoncée. Mais « Je ne sais pas si l’école a quelque chose à voir avec ça » Et « Je ne veux pas que nous fassions des raccourcis peut-être excessifs »a-t-il ajouté, soulignant que les faits ont eu lieu « plusieurs centaines de mètres » d’un adolescent universitaire et souhaitant « que la justice puisse clarifier les choses au plus vite ».

Cammile Bussière

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