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l’homme soupçonné d’avoir assassiné en 1993 son épouse et sa fille remis en liberté

Longtemps préservé de toute poursuite dans l’enquête en raison d’un alibi jugé solide, Marian Marinescu – le mari et père des deux victimes – a finalement été inculpé en 2021.

Marian Marinescu, un homme soupçonné du meurtre de sa femme et de sa fille en 1993 dans l’Isère, ainsi que du viol de cette dernière, a été remis en garde à vue. « liberté encadrée » Mercredi, après presque trois ans de détention, en attente de son procès, a-t-on appris auprès des avocats en charge du dossier.

« Mis en examen pour l’assassinat de sa femme et de sa fille (et pour leur viol) en janvier 1993, Marian Marinescu retrouve aujourd’hui une liberté surveillée », a indiqué dans un communiqué l’avocat de la sœur et de la tante des victimes, Me Hervé Gerbi. De son côté, l’avocat du suspect, Me François Saint-Pierre, a confirmé à l’AFP la libération du septuagénaire, incarcéré depuis juin 2021 et qui clame son innocence.

Torsion

« Depuis plusieurs mois les débats se répétaient devant la chambre de l’instruction de l’Isère sur la durée de détention de M. Marinescu dans l’enquête qui a connu un rebondissement en juin 2021 avec l’identification de l’ADN du septuagénaire sur les vêtements des victimes. Les parties civiles ne sont donc ni surprises ni choquées par cette libération forcée. »souligne Me Gerbi.

Ils ont également déposé il y a un mois quatre demandes de documents visant à apporter des éléments complémentaires « ce que le juge d’instruction a indiqué il y a quelques jours vouloir accorder », souligne l’avocat. La tenue du procès de Marian Marinescu n’en est donc pas à ce stade « Non courant »souligne-t-il.

Les corps de Michèle Chabert, épouse de Marinescu, 43 ans, et de sa fille Christine, 13 ans, tuée de plusieurs coups de couteau à la gorge, ont été retrouvés le 7 janvier 1993 à Sassenage, près de Grenoble. Longtemps préservé de toute poursuite dans l’enquête en raison d’un alibi jugé solide, Marian Marinescu a finalement été mis en cause en 2021. L’enquête avait évolué suite à de nouvelles expertises en laboratoire, rendues possibles par les progrès technologiques du matériel, qui avaient révélé de nombreuses traces de son sperme sur le pantalon de sa fille.

L’alibi du voyage du suspect en Roumanie avec son fils au moment du crime présentait également des faiblesses, ont estimé les enquêteurs. Comparaissant en décembre par visioconférence devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble, Marian Marinescu a clamé avec force son « innocence »décrivant l’accusation comme« infamie ». Me Saint-Pierre avait mentionné pour son client « un risque majeur d’erreur judiciaire ».

Cammile Bussière

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