Carole Delga ne «participera pas» au gouvernement Barnier, «soutenu par l’extrême droite»
Alors que Michel Barnier tente de former son gouvernement, Carole Delga a assuré qu’elle ne « participerait pas ». La présidente socialiste de la région Occitanie a ajouté : « Je ne participerai pas à un gouvernement de droite soutenu par l’extrême droite ».
La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, a assuré mercredi sur France 2 qu’elle ne « participerait pas à un gouvernement qui ne respecte pas le vote des Français » alors que le Premier ministre, Michel Barnier, tente de composer sa future équipe gouvernementale. « Je ne participerai pas à un gouvernement de droite soutenu par l’extrême droite », a déclaré Carole Delga, ajoutant que, si elle était députée, elle voterait une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier « car le choix du président de la République ne respecte pas le vote des Français ».
Pas un « remaniement »
Moins d’une semaine après sa nomination, le nouveau locataire de Matignon poursuit sa réflexion pour former un « nouveau gouvernement », promettant des ruptures et qu’il ne s’agira pas d’un « remaniement ». L’un des enjeux majeurs pour Michel Barnier sera de trouver des personnalités de gauche, qui sont déjà prêtes à le renverser, y compris au sein d’une partie de la Macronie. La présidente socialiste de l’Occitanie a réitéré son soutien à la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon, déplorant la « responsabilité première » du président de la République, Emmanuel Macron, dans le choix de ne pas le nommer.
« Ce que j’ai défendu au sein du Parti socialiste, c’était d’avoir une mobilisation forte pour un homme ou une femme de gauche. Bernard Cazeneuve en faisait partie. Je regrette que la direction de mon parti n’ait pas voulu afficher son soutien à Bernard Cazeneuve », a poursuivi Carole Delga. Interrogée sur le refus des dirigeants socialistes, Olivier Faure et Boris Vallaud, de participer à une réunion avec Michel Barnier avant qu’il ne présente sa déclaration de politique générale à l’Assemblée, elle a répondu qu' »il vaut mieux avoir toujours la volonté de dialoguer et surtout d’apporter des solutions ».
europe1 Fr