Bordeaux doit encore trouver de nombreux joueurs avant la fin du mois pour éviter un forfait
La relégation de Bordeaux en National 2 a entraîné la résiliation de tous les contrats professionnels au sein de l’effectif. Une situation qui oblige le club girondin à travailler d’arrache-pied pour trouver suffisamment de joueurs avant la reprise du championnat, sous peine de forfait.
Trois ans après avoir assuré la survie de Bordeaux, Gérard Lopez n’a pas su mener à bien la lente agonie des Girondins. Malgré le maintien en Ligue 2 et des négociations pour une vente du club, le club a été relégué en National 1 puis en National 2 par la DNCG.
Si la commission des compétitions de la FFF a accepté ce lundi un report de la deuxième journée de N2, selon Sud-Ouest, pour permettre aux Girondins de se préparer après l’échec de l’opération sauvetage, Bordeaux n’est pas encore assuré d’éviter la défaite par forfait. Le duel contre Poiré-sur-Vie a été reporté, mais les dirigeants bordelais devront absolument trouver le moyen d’aligner une équipe contre Poitiers le 31 août lors de la troisième journée.
Deux équipes de jeunes abandonnent la saison
Les problèmes d’effectif des Girondins en National 2 auront des conséquences directes sur les autres équipes du club. Si Bordeaux a confirmé sa capacité à aligner une équipe réserve en National 3, le club au scapulaire a également confirmé à la FFF son retrait pour toute la saison des équipes nationales U17 et U19. Une manière, potentiellement, de limiter les coûts et de conserver un vivier de joueurs à aligner en équipes A en limitant les départs.
Toujours selon Sud-Ouest, afin de répondre à l’obligation d’aligner deux équipes de jeunes pour avoir un groupe A en N2, Bordeaux devrait se concentrer sur ses U15 et U18 régionaux. En l’état actuel des choses et à douze jours du match contre Poitiers, les Girondins auraient moins de dix joueurs cadres et seulement treize dans le groupe de formation U17-U19. Il manque donc une dizaine de joueurs pour aligner des équipes en N2 et N3 sans dépouiller le centre de formation. Pour y parvenir, le toujours aux commandes Admar Lopes disposerait d’un budget total d’environ un million d’euros.
