Bénéfices des banques : des impôts exceptionnels aux résultats mitigés
« Taxation des bénéfices indus », « contribution exceptionnelle »… L’idée est lâchée dans le « pacte d’action » de Gabriel Attal, cette lettre envoyée mi-août aux chefs de partis avant la reprise des discussions sur la formation d’un gouvernement. Si le Premier ministre démissionnaire ne cible pas strictement les banques dans ses propositions, la perspective d’une taxe sur les bénéfices exceptionnels liés à la guerre en Ukraine reste une menace pour elles.
Dans de nombreux pays européens, ces taxes sur les « super profits » ont surtout concerné l’énergie, mais pas seulement. Douze Etats de l’Union européenne (UE) ont créé des taxes exceptionnelles sur les bénéfices des banques, selon une étude du Fonds monétaire international (FMI), qui dresse un premier bilan.