Aya Nakamura fait la nique à ses détracteurs dans « Doggy »
« Tu veux doggy, doggy, doggy, doggy, doggy, doggyné »… A peine écoutant, on a déjà le refrain de « Doggy », la nouvelle chanson d’Aya Nakamura, qui tourne en boucle dans nos têtes. C’est léger, mais le message passe : la star n’est pas du tout perturbée ni même chatouillée par ses détracteurs. « Je n’ai pas d’ennemis, ce sont eux qui ne m’aiment pas », chante-t-elle dans ce titre sorti vendredi.
La chanteuse est devenue la cible de l’extrême droite et de l’ultra droite et d’attaques racistes après que son nom ait été évoqué pour participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, notamment pour interpréter une chanson d’Edith Piaf. Cette pièce sort, ou plutôt se démarque car elle avait déjà fuité il y a quelques années, à point nommé, comme un pied de nez adressé directement au patron du RN Jordan Bardella et à ses autres « ennemis ».
« Qu’ils nous aiment ou non, c’est leur dos »
« Ce n’est pas un joli symbole, honnêtement, c’est une provocation supplémentaire de la part d’Emmanuel Macron qui doit se lever tous les matins en disant ‘Hé, comment je vais réussir à humilier les Français ?’ », a déclaré Marine Le Pen, présidente des députés du Rassemblement national, la semaine dernière sur France Inter. Marion Maréchal, tête de liste pour les élections européennes du parti La Reconquête ! d’Eric Zemmour, a déclaré sur BFM : « On aime ça. ou bien on n’aime pas, elle ne chante pas en français.» Aya Nakamura mélange néanmoins le français et l’argot des quatre coins de la planète.
« J’ai l’impression que je vous ai présenté Edith Piaf et qu’elle s’est réincarnée en moi. Le reste, qu’ils nous aiment ou non, c’est leur dos (dossier)”, plaisantait l’artiste mi-mars sur ses réseaux sociaux. Dans le clip de « Doggy », elle affiche la même insouciance imperturbable, on la voit assurer qu’elle est toujours prête pour la « fiesta », toujours en « cardio », entourée d’amis.