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Avant son mariage, elle souhaitait se débarrasser de grosseurs disgracieuses : l’opération bénigne vire au drame, la patiente décède quelques jours plus tard

Après le retrait du drain de Redon, un petit flacon destiné à aspirer les sécrétions postopératoires, la trentenaire s’est plainte de douleurs qui gênaient sa respiration et sa déglutition. Selon ses proches, elle n’a pas été prise au sérieux par le personnel soignant de la clinique.

Gwenaëlle Leterme est décédée le 4 mars, quelques jours après avoir subi une petite opération chirurgicale à la Nouvelle Clinique Tondu de Bordeaux. Ce patient de 38 ans a été traité pour l’ablation de kystes au cou, rapporte Actualités Bordelaises Et France Bleu Grionde. Trois mois avant de se marier, la trentenaire souhaitait se débarrasser de ces deux bosses disgracieuses.

Le 27 février, l’opération s’est déroulée comme prévu. Mais, après retrait du drain de Redon, petit flacon destiné à aspirer les sécrétions postopératoires, le patient se plaignait de douleurs qui gênaient sa respiration et sa déglutition. Selon ses proches, Gwenaëlle Leterme n’a pas été prise au sérieux par le personnel soignant de la clinique.

C’est en se levant de son lit pour alerter les infirmières que la patiente s’est effondrée, victime d’un arrêt cardiaque dans la nuit du 1er au 2 mars. Évacué d’urgence au CHU de Bordeaux, le patient n’a pu être sauvé.

Le père de Gwenaëlle devait l’épouser

Aujourd’hui, les proches ont un besoin pressant de savoir ce qui s’est passé. Sur fond de désagréable impression de manque de transparence dans la clinique. La famille veut ainsi s’assurer qu’aucune erreur n’a été commise dans la prise en charge de la victime. « Nous voulons savoir s’il y a eu un acte malveillant ou un accident médical injustifié. », insiste Jean-Luc Leterme, le père de Gwenaëlle. A la mairie de Bonzac où il est premier adjoint, c’est lui-même qui devait épouser sa fille le 21 juin.

L’agence régionale de santé a été informée de l’incident. De son côté, la clinique communique peu avec la famille et a refusé de réagir à nos confrères, se cachant derrière « secret médical ».

Cammile Bussière

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