Nouvelles

Autoroute A69 : avant les incidents de cette nuit, les vigiles avaient déjà retrouvé des engins incendiaires sur le chantier

l’essentiel
On en sait plus sur la façon dont des engins de chantier ont été incendiés hier soir à Saïx. Les réactions indignées se multiplient.

« Intolérable ». C’est, en substance, ce qui est ressorti des nombreuses réactions ce mercredi suite à l’incendie de 4 engins de chantier NGE, à Saïx, à Dicosa, sur un chantier lié à l’A69. D’autant que les agents de sécurité sur place ont senti que la situation se dégradait.

Lire aussi :
Autoroute A69 : plusieurs engins de chantier incendiés cette nuit à Saïx

Car selon nos informations, ils avaient déjà découvert sur place, ces trois dernières semaines, plusieurs engins incendiaires artisanaux, certains considérés comme particulièrement dangereux. En conséquence, le responsable de la sécurité du site avait donné instruction à ses agents de ne pas prendre contact en cas d’affrontement.

Une trentaine d’individus cagoulés

C’est dans ce contexte que se sont déroulés les incidents de la nuit dernière. Vers minuit, une demi-douzaine d’individus cagoulés ont encerclé l’agent de sécurité sur place, « pour l’empêcher de donner l’alerte », selon Atosca. « L’agent a été intimidé, insulté. Il est très choqué”, explique l’entreprise.

Il voit alors émerger une trentaine de personnes, cagoulées, qui s’étaient cachées. Les individus ont ensuite incendié plusieurs engins de chantier. C’est un autre agent de sécurité qui effectuait une patrouille qui a donné l’alerte quelques minutes plus tard.

Bilan : 4 appareils brûlés et mis hors service et une plainte déposée par Atosca. Qui souligne que « nous avons d’autres machines ».

Lire aussi :
Autoroute A69 : « Créer un climat de peur » : les opposants appellent au sabotage des entreprises du BTP

Du côté des autorités, c’est l’indignation. La préfecture a condamné ces agissements, quand le président du département du Tarn, Christophe Ramond, a rappelé que « depuis le début du chantier, il y a eu 200 agressions et dégradations. 80 plaintes ont déjà été déposées. On ne peut plus tolérer des casseurs cagoulés ». attaquer en toute impunité un projet vital pour notre territoire (…) Cela ne peut pas continuer !

Une situation « insupportable »

Le maire de Lavaur Bernard Carayon a de son côté écrit ce mercredi au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour réclamer « l’évacuation systématique des zadistes ». L’association Via81, qui regroupe des chefs d’entreprise favorables à l’autoroute, a fustigé « ces actions qui sont le fruit d’éco-terroristes qui n’ont rien à voir avec notre territoire » et affirme que « la pédagogie, et l’appel au calme que VIA 81 Les défenseurs ont atteint leurs limites et il est clair que la situation ne peut pas continuer ainsi. »

La situation y est tendue.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page