Cette dissolution vise à donner une majorité stable au président élu en mars pour gouverner, alors que l’Assemblée était dominée par le camp de son prédécesseur Macky Sall.
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Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, élu en mars sur la promesse d’un changement profond, a annoncé, jeudi 12 septembre, la dissolution de l’Assemblée nationale. Des élections législatives seront ainsi organisées le dimanche 17 novembre 2024, afin de lui donner une majorité stable pour gouverner.
« Je dissout l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je lui ai promise. Aujourd’hui, plus que jamais, le moment est venu d’ouvrir une nouvelle échéance à notre quinquennat », a-t-il déclaré. a-t-il déclaré à la télévision nationale.
Selon le chef de l’Etat de 44 ans, les blocages des derniers jours à l’Assemblée, avec une législature dominée par le camp de l’ancien président Macky Sall, l’ont convaincu que la majorité parlementaire avait « J’ai décidé de me détourner du peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel j’ai été élu ».
Chantre du panafricanisme de gauche et du souverainisme, le nouveau gouvernement suscite de grandes attentes auprès de la jeunesse de ce pays d’Afrique de l’Ouest, où les trois quarts de la population ont moins de 35 ans. Mais les nouvelles autorités n’ont toujours pas engagé de grands chantiers, certains justifiant cette inaction par l’absence de majorité au Parlement.
