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Après l’éruption du Vésuve, les survivants de Pompéi ont subi une deuxième catastrophe naturelle meurtrière

Il y a un peu moins de 2 000 ans, le Vésuve, un immense volcan du sud de l’Italie, entrait en éruption. Cela donnait lieu à l’une des catastrophes naturelles les plus célèbres de l’histoire : la destruction de Pompéi. Les habitants de l’ancienne cité romaine, située à quelques kilomètres du volcan, n’ont pas eu le temps de fuir et se sont retrouvés engloutis par la lave.

L’éruption volcanique n’a épargné que très peu de personnes. Mais selon une étude récente, publiée dans Frontiers in Earth Science, ces survivants ont ensuite été tués par des « une deuxième force de la nature »déclare ScienceFocus.

Les ruines de Pompéi sont tristement célèbres parce que certains de ses habitants ont été figés dans le temps. Après l’éruption, des pluies de cendres et de particules de roche se sont abattues sur la ville pendant plus de dix-huit heures, formant une coquille protectrice autour des corps. Récemment, alors que les fouilles du site sont toujours en cours, deux nouveaux squelettes ont été découverts, qui n’avaient pas été enterrés sous les cendres, mais au-dessus.

Même les survivants n’avaient aucune chance

Des experts italiens de l’Institut national de géophysique et de volcanologie du parc archéologique de Pompéi pensent en connaître la cause : un tremblement de terre de grande ampleur. Les chercheurs qui ont découvert les deux squelettes étaient en train de fouiller une maison sur le site lorsqu’ils ont remarqué quelque chose d’étrange. « Tous les signes indiquant qu’un phénomène volcanique s’était produit – en particulier les signes que l’on trouve habituellement dans les fouilles près du Vésuve – étaient absents »les médias rapportent.

Les corps, tous deux de sexe masculin et âgés d’une cinquantaine d’années, souffraient de fractures et de traumatismes graves. Aucun d’entre eux ne semble être mort des suites de l’inhalation de cendres ou de la chaleur extrême. Ils semblent avoir été écrasés par l’effondrement soudain d’un grand mur. Les experts pensent que les habitants qui ont survécu à l’éruption ont tenté de fuir, mais que de forts tremblements de terre se sont produits. Des recherches plus approfondies sont nécessaires pour déterminer avec précision ce qui s’est passé le 24 août 79 après J.-C.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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