Après le cognac et le porc, le secteur laitier dans le viseur de Pékin
« La Commission défendra fermement les intérêts de notre industrie laitière et de notre politique agricole commune », a déclaré un porte-parole de l’institution, Olof Gil, assurant que « toutes les mesures nécessaires seraient prises pour garantir que cette enquête soit pleinement conforme aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ».
La procédure lancée par Pékin doit durer un an et pourrait éventuellement être prolongée de six mois. La Chine pourrait alors décider d’imposer des surtaxes sur ces produits pour protéger son marché, si elle démontre que les pratiques de l’UE sont déloyales et nuisent à la concurrence.
Le cognac déjà dans le collimateur
Pékin avait déjà annoncé en janvier enquêter sur une infraction présumée aux règles anticoncurrentielles concernant des spiritueux de vin, comme le cognac, importés de l’UE et notamment de France, qui avait donné lieu à l’enquête de Bruxelles. En juin, elle a également lancé une enquête antidumping sur les importations de porc et de produits à base de porc en provenance de l’Union européenne, des marchandises principalement produites en Espagne, en France, aux Pays-Bas et au Danemark.