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après la chute du régime de Bachar al-Assad, l’espoir fragile des familles des 150 000 disparus

Depuis le début de la guerre, il y a 13 ans, le régime syrien laisse particulièrement flou le sort de ces personnes portées disparues dans ses prisons. Leurs proches espèrent que le nouveau pouvoir leur rendra la vérité.

Finalement, Obeida Dabbagh saura peut-être la vérité. Depuis plus de onze ans, ce Franco-Syrien, aujourd’hui septuagénaire, réfugié en France, cherche à savoir ce qui est arrivé à son frère Mazen et à son neveu Patrick. Respectivement conseiller pédagogique au lycée français de Damas et étudiant en psychologie, ils ont été arrêtés par les services de renseignement de l’armée de l’air dans leur cossue maison de la capitale syrienne en novembre 2013. Sans aucune justification officielle, ni indication du lieu où ils pourraient être détenus. . Le début d’un long combat pour le frère et l’oncle des deux disparus, déjà exilés en France : « Le régime a extorqué notre famille, nous promettant des informations ou la libération en échange de sommes exorbitantes, avant d’expulser l’épouse et la fille de Mazen du domicile familial »il se souvient.

En 2018, l’État syrien leur a finalement adressé deux actes de décès laconiques, ne mentionnant ni le lieu ni la cause de leur décès…

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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