Invité de l’émission 20h30 dimanche sur France 2 pour parler de sa pièce Je n’y serais pas arrivé si…, Anne Parillaud a également été interrogée sur la curatelle renforcée d’Alain Delon. Dans les années 80, les deux acteurs, malgré leurs 24 ans de différence, s’aiment pendant trois ans.
C’est sur le film Pour la peau d’un flic, en 1981, qu’ils se sont rencontrés. L’actrice de Nikita garde le souvenir d’un « être chroniquement insatisfait ».
« Il amène les choses sous un angle assez tyrannique (…) C’est un être ébréché, avec des défauts énormes, des manques énormes, une vraie mélancolie », a-t-elle détaillé à Laurent Delahousse, qui a saisi le ballon au saut pour le lancer au sujet de la curatelle de l’acteur, aujourd’hui âgé de 88 ans.
Responsabilité parentale
« C’est dur… Hormis le fait que je l’ai connu un peu plus intimement, le plus dur c’est cette famille qu’il a créée et qui n’est certainement pas celle qu’il voulait », a-t-elle répondu.
Pour l’actrice de 63 ans, il faut « se poser la question des responsabilités », car « quand les enfants ne sont pas tout à fait à leur place, en général, c’est aussi un peu la faute des gens qui élèvent et donc d’Alain ». , avec son tyrannisme (sic) et ses exigences, peut-être est-il trop dur et abuse parfois trop de son pouvoir. »
L’ex de Jean-Michel Jarre et Luc Besson a également révélé l’un des plus grands regrets d’Alain Delon : « Ne jamais avoir vu son père et sa mère ensemble. »
