On aurait aimé être dans le vestiaire d’Angers à la mi-temps du match contre Concarneau le 30 mars dernier, alors que l’équipe d’Alexandre Dujeux était menée 0-2. Pour pouvoir comprendre le retournement de situation dans cette rencontre, finalement remportée 4-2 par le SCO. Un match déclencheur pour le coach angevin. « Nous avions l’impression de maîtriser le match mais il y avait quelques mauvais signes, notamment au niveau des buts encaissés. Les garçons ont su réagir, avec quatre buts dans le match, et c’était très fort de leur part même si la dynamique n’était pas bonne. » Après deux mois très compliqués, où Angers a vu Saint-Etienne revenir en TGV, il n’y avait pas de meilleur moment pour se remettre sur les rails. Angers est sur une série de cinq matches sans défaite et compte une longueur d’avance sur les Verts, trois derrière le leader Auxerre.
« C’est l’esprit de groupe qui a prévalu. On n’a plus peur quand on est mené car on sait qu’on peut revenir et même gagnerinsiste Dujeux. Pour certains, il a fallu accepter d’être devant aussi longtemps. Je pense que les joueurs ont su prendre leurs responsabilités. Car être aussi bien placé dans le sprint final n’arrive pas tous les ans dans une carrière. Ils ont compris qu’il fallait tout donner, surtout maintenant”, il ajoute. Quoi de mieux que l’adversité que va proposer le Paris FC, cinquième au classement, surprise de fin de saison dans la course aux barrages. Les joueurs parisiens auront à cœur de rattraper leur défaite (0-1), malgré leurs occasions, à Rodez mardi dernier. Le PFC n’a perdu qu’une seule fois lors de ses neuf dernières rencontres au Stade Charléty.
