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Nouvelles locales

le Mexique saisit la Cour internationale de justice

La Cour internationale de Justice, La Haye, Pays-Bas, 8 avril 2024.
Piroschka Van De Wouw / REUTERS

Le Mexique a déposé une plainte contre l’Équateur auprès de la Cour internationale de Justice, la plus haute juridiction des Nations Unies, après la descente de police contre son ambassade en Équateur. Cette irruption a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre Quito et le Mexique.

Le Mexique a annoncé avoir déposé jeudi devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction des Nations Unies, une plainte contre l’Equateur pour la descente de police contre son ambassade à Quito qui a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. En s’adressant à la CIJ, le Mexique demande la suspension de l’Équateur en tant que membre de l’ONU « jusqu’à ce qu’il présente des excuses publiques, reconnaissant les violations des principes et normes fondamentaux du droit international »a déclaré la ministre des Affaires étrangères Alicia Barcena lors d’une conférence de presse.

Elle a ajouté que l’objectif était de « garantir l’indemnisation du préjudice moral infligé à l’État mexicain et à ses ressortissants ». La police est entrée vendredi soir dans l’ambassade du Mexique à Quito pour arrêter l’ancien vice-président équatorien Jorge Glas, accusé de corruption, qui y avait trouvé refuge, ce qui a provoqué un tollé international. Le Mexique a immédiatement annoncé la rupture des relations diplomatiques avec l’Équateur et a immédiatement déclaré son intention de faire valoir devant la CIJ le caractère inviolable des représentations diplomatiques établies par la Convention de Vienne de 1961.

« C’est avec une grande fierté que nous déposons aujourd’hui une plainte devant la Cour internationale de Justice (…). Il ne fait aucun doute que l’Équateur a violé la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques., a estimé pour sa part Alejandro Celorio, conseiller juridique du ministère des Affaires étrangères, lors de la conférence de presse. Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a pour sa part déclaré lors de la même conférence de presse que l’objectif était d’éviter qu’un acte similaire ne se reproduise dans d’autres pays. « Que cela ne se reproduise dans aucun pays du monde, que le droit international soit garanti, que les commissariats et les ambassades de pays de quelque nation ne soient pas violés. »a-t-il déclaré.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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