Affaire Judith Godrèche : Benoît Magimel s’en prend à la famille de l’actrice et pointe du doigt “leur responsabilité”
L’affaire Judith Godrèche, qui secoue le cinéma français depuis plusieurs mois, prend une nouvelle dimension avec les déclarations du comédien Benoît Magimel.
Interrogé par Marie-Claire à l’occasion de la sortie de son prochain film « Rosalie », l’acteur a fait part de son indignation face aux révélations de son confrère.
Le 7 février 2024, dans un entretien au journal Le Monde, Judith Godrèche annonce avoir porté plainte contre Benoît Jacquot pour des accusations de viols violents sur mineur de moins de 15 ans. Le lendemain, le 8 février 2024, lors d’un entretien sur Franceinfo, elle révèle également avoir porté plainte contre Jacques Doillon pour viol et agression sexuelle.
Judith Godrèche était épaulée par plusieurs actrices, dont Vahina Giocante et Isild Le Besco. Mais l’actrice a regretté, après son discours poignant aux Césars, de ne pas avoir reçu beaucoup de soutiens et de réactions.
Elle se sent seule dans ce combat et regrette que les choses et les mentalités n’évoluent pas plus vite.
Benoît Magimel critique la famille de Judith Godrèche
Dans son entretien avec Marie-Claire, Benoît Magimel a ouvertement critiqué la famille de Judith Godrèche, soulignant leur responsabilité dans cette affaire.
Pour rappel, entre 1986 et 1992, l’actrice et le cinéaste Benoît Jacquot étaient en couple et vivaient ensemble dans un appartement acheté ensemble. Il avait 40 ans alors que la jeune actrice n’avait que 14 ans !
« Comment est-il possible que la famille de Judith Godrèche, une jeune fille de 14 ans, la laisse vivre cette relation ? dénonce Benoît Magimel.
Père de deux filles, Hana et Djinina, Benoît Magimel ajoute : « C’était leur responsabilité de protéger cet enfant. »
Attention aux accusations
Malgré ses critiques à l’égard de la famille de Judith Godrèche, l’ex de Juliette Binoche a refusé de prendre position sur les accusations portées contre les réalisateurs. « Je pense aussi qu’il faut laisser la justice faire son travail, je ne veux pas me permettre de juger. Personne ne connaît les histoires, chacun donne son avis. » souligne-t-il.