Aéroport de Deauville-Normandie : en 2024, une nouvelle destination et une aérogare inaugurée
Par Marie-Madeleine Remoleur
Publié le
13 avril 24 à 8h10
Voir mon actualité
Ce week-end, l’aéroport de Deauville-Normandie ouvre sa saison touristique « vols de vacances ». » Le désir de voyager rester intact », insiste Maryline Haize-Hagron, directrice de Aéroport de Deauville-Normandieà lancer cette année 2024 qui sera marqué par plus de 1 500 vols et l’inauguration d’un nouveau terminal.
Trafic stabilisé
Avant de tracer les grandes lignes de l’année 2024, le réalisateur a évoqué un « un trafic qui s’est stabilisé » dans 2023. « Nous avions fixé un objectif d’environ 70 000 passagers en transit. Nous faisions 65 664 sans transitsc’est donc un augmentation de 2,4% par rapport à 2022″, chiffre Maryline Haize-Hagron, rappelant que ce fut une « année charnière » après le covid. L’équipe de l’aéroport a constaté une augmentation du nombre de visiteurs en provenance de Palerme au cours des deux dernières années.
Particularités de l’aéroport de Deauville, vols privés et affaires représenter 8 457 passagers pour 3 924 vols.
Autre spécificité de Deauville, les vols de chevaux connaissent une baisse. En 2023, 21 chevaux ont été transportés. « L’après-Brexit et les formalités douanières apportent une certaine complexité, ce qui explique que nous ayons moins de transits de chevaux sur notre plateforme », explique-t-elle.
Deux temps forts pour l’année 2024
Au-delà des vols, l’aéroport de Deauville-Normandie va vivre cette année deux faits marquants. Tout d’abord l’inauguration du nouveau terminal, en mai. « Nous sommes impatients et avons hâte de nous installer dans ce nouveau bâtiment », sourit le directeur qui précise que ce en mouvement se fera progressivement, au cours du mois de Juin. Pour rappel, le nouveau hall d’arrivée a accueilli ses premiers passagers en avril 2023. Aujourd’hui, il ne manque plus que l’ouverture de la zone d’embarquement.
Autre événement : atterrissage le 3 juinpour la troisième année consécutive, une cinquantaine de vétérans américains pour la 80ème anniversaire du Débarquement. Un vol spécial opéré par Delta Airlines.
Plus de vols TUI
« Les équipes ont hâte d’accueillir à nouveau les clients des vols vacances », souligne le directeur. Là reprise des vols saisonniers réguliers se fera à partir de 13 avril avec ses 14 voyagistes, 18 destinations et plus de 1 500 vols.
« En plus de nos destinations phares, nous en avons une nouvelle cette année : trois dates pour Ljubljana en Slovénie avec Top of Travel », explique Maryline Haize-Hagron. Une nouvelle destination vous permettant également de découvrir L’Autrichegrâce à un circuit.
L’un des faits marquants de 2024 est augmentation de capacité de 17% par TUI, le tour opérateur « historique » de l’aéroport. » Nous proposons 168 dates de départ pour les 7 destinationsd’avril à fin octobre, chiffre Julien Stéphane, directeur du département transports de TUI. L’année dernière, cela a très bien fonctionné donc nous avons gardé le mêmes destinations et nous avons choisi de leur ajouter de la capacité « .
Une augmentation complétée par celle du nombre de destinations proposées en direct. » Pour l’instant, les ventes sont là et les avions se remplissent à bon rythme», se réjouit le réalisateur.
C’est ce que confirme Frédéric Blanc, directeur commercial, qui souligne que Les Normands sont « amoureux » des clubs et des circuits proposés par leur tour opérateur : « Aujourd’hui, nous sommes 19% de réservations en plus pour l’été prochain, c’est donc très encourageant.
« On nous accuse souvent de pollueurs, mais… »
« Dans le transport aérien, on nous accuse souvent de pollueurs. Nous ne sommes pas dans le déni, mais nous pouvons en parler, car nous avons la chance d’avoir une industrie qui est en action et qui n’a pas attendu qu’on lui dise d’aller vers la décarbonation », insiste Maryline Haize-Hagron. Rappelant l’atteinte en 2022 du niveau 2 du programme Airport Carbon Accreditation, qui évalue et reconnaît de manière indépendante les efforts des aéroports pour gérer et réduire leurs émissions de CO2, le directeur insiste : « Ce n’est pas une fin en soi, notre objectif est de continuer notre contrôle du CO2.
Elle donne l’exemple d’actions comme la mise en place de l’éco-conduite à l’aéroport ou celles mises en œuvre avec l’association Aérobiodiversité qui ont permis le recensement de 281 espèces animales et végétales.