A Strasbourg, les droites souverainistes et eurosceptiques se dispersent
DÉCRYPTION – Pas moins de quatre groupes parlementaires pourraient émerger à droite du PPE. Les partis concernés ont jusqu’au 4 juillet pour former des alliances.
Correspondant à Bruxelles
Correspondant à Berlin
Au Parlement européen, les souverainistes, les eurosceptiques et les extrêmes droites n’uniront pas leurs forces. La perspective d’une alliance entre Identité et Démocratie (I&D) – dont fait partie le RN de Marine Le Pen – et les Conservateurs et Réformistes européens (CRE) – dirigés par l’Italienne Giorgia Meloni – s’est essoufflée. Non seulement ces deux groupes ne siégeront pas dans le même groupe au Parlement européen, mais avec trois, voire quatre groupes parlementaires, la droite de Strasbourg se dirige vers une fragmentation des forces sans précédent.
Les troupes de Giorgia Meloni pourraient y laisser leurs plumes. Les conservateurs et réformistes européens, où siège Fratelli d’Italia, sont devenus ces derniers jours, par de récents départs et rassemblements, la troisième force de l’hémicycle devant les libéraux de Renew, avec 83 élus contre 75. Mais les Polonais du PiS – qui comptent au total 20 élus – envisagent sérieusement…