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à Sciences Po Bordeaux, l’opération occupation s’effondre

« Oh non, celui-là aussi est fermé. » Il est 18 heures ce mardi 30 avril sur le campus. Les étudiants de Sciences Po Bordeaux venus à l’heure convenue mener une action d’occupation ont trouvé porte fermée. Celui de l’accueil et tous les autres. Devant l’Institut d’études politiques (IEP), ils sont une cinquantaine, keffieh sur la tête pour certains, banderoles au bout des bras pour beaucoup : « Les étudiants de Bordeaux-Gaza en lutte »…

« Oh non, celui-là aussi est fermé. » Il est 18 heures ce mardi 30 avril sur le campus. Les étudiants de Sciences Po Bordeaux venus à l’heure convenue mener une action d’occupation ont trouvé porte fermée. Celui de l’accueil et tous les autres. Devant l’Institut d’études politiques (IEP), ils sont une cinquantaine, keffieh sur la tête pour certains, banderoles au bout des bras pour beaucoup : « Les étudiants de Bordeaux-Gaza en lutte », « Ce n’est pas une guerre ». , C’est un génocide »…

Le slogan a été lancé par un comité indépendant lancé par des étudiants de l’IEP, Sciences Palestine, rejoints par diverses organisations (Union étudiante, Jeunes Insoumis, Jeunes Écologistes, Sexprimons-nous, etc.).

« L’idée était d’occuper les lieux pour organiser toute la nuit un atelier de signalisation sur le thème de la Palestine. Et de les quitter ce mercredi matin pour participer à la manifestation du 1euh Mai avec un cortège unitaire », explique Gwenn Birrier, de Sciences Palestine.

« L’idée était d’occuper les lieux pour organiser un atelier d’enseigne. Et de les quitter ce mercredi pour participer à la manifestation du 1er mai”

Privés de leur action, les militants hissent un drapeau palestinien sous le logo de leur école. « L’attitude de la direction est d’autant plus problématique que nous avons été respectueux. Notre action, en soirée, à la veille d’un jour férié, avait pour but de ne déranger personne », poursuit Gwenn Birrier.

« Empêché de nous exprimer »

Pour Yanis Jaillet, secrétaire général du Syndicat des étudiants (mais non élève de l’IEP), la situation illustre « une volonté de nous empêcher de nous exprimer ». Il rappelle les revendications du mouvement : fin du partenariat de Sciences Po Bordeaux avec l’université Ben Gourion « qui encourage ses étudiants à participer à l’effort de guerre », suspension des relations avec Thalès « qui vend des armes à Israël » et position de l’établissement sur le « génocide » à Gaza – « comme cela a parfois été fait pour la Russie ».

Privés de leur action, les militants hissent un drapeau palestinien sous le logo de leur école.


Privés de leur action, les militants hissent un drapeau palestinien sous le logo de leur école.

GUILLAUME BONNAUD/SO

Outre la cinquantaine « enfermés dehors », une trentaine d’étudiants se trouvaient déjà dans l’établissement et y sont restés lorsque l’administration a fermé les sorties vers 17 heures (au lieu de 19h30 normalement). Ils sont repartis d’eux-mêmes à 19 heures après d’âpres et longues négociations : « Nous avons rendez-vous jeudi matin avec le directeur pour négocier nos revendications », expliquent-ils.

Le ton est à la victoire, mais l’ambiance est à la défaite pour les 80 militants (sur 2 300 étudiants de l’IEP) parmi lesquels se dessinent des lignes de fracture. « Dites, Union Étudiante et Révolution Permanente, merci de ne pas vous relever, vous n’êtes même pas de l’IEP », dit un membre de Sciences Palestine.

Les étudiants participeront à la manifestation du 1er mai avec des pancartes aux couleurs de la Palestine.


Les étudiants participeront à la manifestation du 1er mai avec des pancartes aux couleurs de la Palestine.

GUILLAUME BONNAUD/SO

Le directeur, Dominique Darbon, confirme la réunion jeudi. « Nous verrons ce qui peut être résolu. Nous sommes ouverts au dialogue. » Concernant la fermeture des portes à 17 heures, il explique : « Nous avions été prévenus par des rumeurs de projets d’occupation, sans savoir par qui ni comment. Il était normal que nous prenions des précautions. » Il confirme que la police avait été mise en alerte au cas où : « ​​Il n’est pas question de laisser des gens – et je ne pense pas à nos étudiants – abîmer le bâtiment et ses équipements coûteux comme cela a été possible dans Victory. Tout cela n’est certainement pas terminé. Mais je fais confiance à nos étudiants, qui se sont toujours montrés respectueux de l’État de droit et raisonnables. »

Cammile Bussière

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