La nouvelle configuration politique nationale pourrait avoir des répercussions sur les élections locales de 2026 entre les deux ennemis jurés de la Côte d’Azur.
Le Figaro de Nice
Une Nice qui va mal et une Nice qui va bien : à une semaine d’intervalle, Éric Ciotti puis Christian Estrosi ont fait leur rentrée politique en dépeignant deux situations opposées de la ville pour lesquelles ils risquent de s’affronter aux prochaines élections municipales en 2026. D’un côté, le député niçois s’est une nouvelle fois alarmé de l’état des finances de la collectivité et de l’insécurité dans ses rues lors de son rassemblement à Levens (Alpes-Maritimes) le 31 août. De l’autre, le maire a vanté une ville attractive qui rayonne dans le monde entier lors de sa traditionnelle fête dans le centre-ville le 6 septembre.
En parlant de Nice, Eric Ciotti n’a parlé que « déclassement » et même de « danger » en impliquant son frère ennemi. « Trafic de drogue », « une criminalité et une délinquance qui gâchent la vie des Niçois », « Une immigration massive », « destruction des infrastructures », « une dette abyssale de 3 milliards d’euros », « commerçants négligés »
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