« Aucune décision n’a été prise concernant l’avenir du staff brestois. A notre connaissance, il n’existe aucune piste pour un repreneur du magasin, mais la direction ne nous en parlera que lorsqu’il y aura une piste très sérieuse. Magali Charnacé, déléguée syndicale Unsa, était à Saint-Étienne (Loire), ce mercredi 24 avril 2024, pour une réunion au siège du groupe Casino, qui devrait supprimer de 1 300 à plus de 3 200 postes. Une nouvelle réunion est prévue le 6 mai.
«On ne sait plus quoi en penser»
« L’échéance est le 30 septembre. S’il n’y a pas de solution d’ici là, ce sera le PSE », plan de sauvegarde de l’emploi. C’est-à-dire des licenciements. « Cela commence à être des montagnes russes. On ne sait plus quoi en penser», confie le représentant syndical. « Il reste encore plus de quatre mois à attendre. »
Parmi la centaine de salariés, certains des derniers arrivés ont déjà quitté l’entreprise. Des instructions fermes ont été données au personnel pour qu’il ne s’exprime pas. Cependant, nous savons que certains membres sont plutôt pessimistes quant à leur avenir. Et que le temps qui s’étire, les délais sans décision, leur pèsent.
Cela commence à être des montagnes russes. Il reste encore plus de quatre mois à attendre…
« La recherche d’acheteurs se poursuit »
La direction du groupe ne donne pas de détails. « Pour les hypermarchés et supermarchés qui n’ont pas trouvé preneur à ce stade, la recherche se poursuit pendant la période d’information-consultation. A défaut, le projet prévoit la fermeture de ces magasins et de certaines plateformes logistiques, soit la suppression d’un maximum de 1 974 postes.
Alors que l’activité continue de battre son plein dans la galerie commerciale, l’affluence reste bien moindre dans l’hypermarché Casino #hyperFrais du Phare de l’Europe. Les rayons alimentaires sont bien approvisionnés et en libre-service. Hormis aux caisses, nous n’avons pratiquement pas vu de personnel en cette fin d’après-midi de mercredi.
Les grandes enseignes annoncent une braderie massive avec des remises de 30 à 70 %, sur les articles non alimentaires. Donnant, dès l’entrée, une ambiance fin d’époque prononcée. Sur tout le côté droit, en effet, en bas, certaines étagères sont vides. Il reste cependant encore pas mal de produits : jeux, jouets, décorations de table, trousses et autres matériels scolaires…