À Beyrouth, comme dans le reste du pays, les hôpitaux sont débordés par l’afflux de blessés.
RAPPORT – Les victimes, souvent jeunes, ont subi des opérations chirurgicales des yeux et souvent des amputations, par des équipes médicales qui n’ont pas cessé de travailler depuis le début de soirée du mardi 17 septembre.
Beyrouth
A l’hôpital Rizk d’Achrafieh, la foule qui se rassemble dans la cour centrale n’est pas tout à fait habituelle. Beaucoup d’hommes en noir, casquette vissée sur la tête, regards interrogateurs : des partisans du Hezbollah. Beaucoup de femmes aussi, celles à l’ample abaya noire, partisanes du mouvement chiite libanais, ou celles portant les atours plus colorés des sages-femmes de la banlieue sud de Beyrouth. Face au nombre de victimes des bipeurs le 17 septembre – plus de 3 000 blessés -, le réseau médical du Hezbollah a été débordé et a fait appel à tout le secteur hospitalier du pays.
« On m’a dit que mon fils était chez vous » demande un homme visiblement inquiet à l’accueil de l’hôpital, où se pressent parents et proches des victimes des téléavertisseurs. Vers 16 heures (heure de Beyrouth, ndlr), explique le cardiologue Georges Ghanem, Nous avons reçu un appel du ministère de la Santé nous avertissant qu’il y avait une grande…
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