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ArcelorMittal confirme la fermeture des sites de Reims et Denain

ArcelorMittal a confirmé, lundi 25 novembre, la fermeture de ses centres de services de Reims et Denain, qui emploient 135 personnes, à l’issue d’un comité social et économique (CSE).

« Le projet soumis au CSE comprend la fermeture des sites ArcelorMittal Service Centers de Reims (Marne) et Denain (Nord) et la suppression de 135 emplois, dont 113 à Reims, 21 à Denain et un à Ottmarsheim »précise le groupe dans un communiqué. Cela représente plus d’un quart des effectifs en France chez ArcelorMittal Service Centers, filiale spécialisée dans la transformation et la distribution de l’acier.

Le sidérurgiste souligne que ce projet permet également « la création de 19 emplois dans d’autres sites » et veille à mettre « tout est mis en œuvre pour limiter l’impact sur l’emploi ». La direction explique ces suppressions d’emplois par « un marché en baisse de 30 % depuis 2019 » Et « des importations extra-européennes à bas prix (OMS) déséquilibrer les conditions de concurrence ».

Cent douze personnes sont employées sur le site de Reims (Marne) et 24 sur celui de Denain (Nord), selon les syndicats. « La production devrait s’arrêter en juin »annonce, de son côté, l’intersyndicale (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC) dans un communiqué, précisant que « pour certaines fonctions supports, des départs sont prévus à partir d’avril ».

« La tristesse est vraiment pour le site de Denain »a regretté Benoît Jean-Leroy, délégué syndical CFDT d’ArcelorMittal Reims. « La direction nous a reconfirmé aujourd’hui que le site est rentable. il gagne de l’argent, donc il y a un moyen de le sauver, mais ils refusent toute offre d’achat. » Le groupe souhaite, selon lui, « sortir de l’Europe au profit des Etats-Unis, de l’Inde et du Brésil ».

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Inquiétude à Dunkerque

ArcelorMittal a annoncé la semaine dernière que les centres de Reims et Denain souffraient d’un « forte baisse d’activité » dans l’industrie et l’automobile, « qui s’est accéléré ces derniers mois ».

Une centaine de salariés se sont mobilisés lundi à la mi-journée devant le site de Reims, avant la réunion du CSE, a constaté un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP). Des employés en tenue de travail ont allumé un feu de palettes, tandis qu’une locomotive ArcelorMittal, dont le klaxon était bloqué, était placée en travers de la route, perturbant la circulation.

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L’intersyndicale appelle les salariés des huit sites français d’ArcelorMittal Service Centers à se mobiliser mardi. A Denain, ils doivent être rejoints par une cinquantaine de membres de la CGT d’ArcelorMittal Dunkerque, où l’inquiétude grandit, après les annonces faites ces derniers jours par le groupe et le gouvernement.

Le groupe emploie « 3 200 CDI directs, entre 8 000 et 9 000 en incluant les emplois indirects »selon Gaëtan Lecocq, secrétaire général de la CGT chez ArcelorMittal Dunkerque.

ArcelorMittal a demandé lundi à l’Union européenne de protéger la compétitivité de l’acier européen, mettant en balance ses projets de décarbonation sur le continent, qui impliquent plusieurs milliards d’euros d’investissements. Cela inclut notamment Dunkerque, où ArcelorMittal a décidé «de reporter son investissement dans la décarbonation du site»selon le ministre délégué chargé de l’industrie, Marc Ferracci.

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Le Monde avec l’AFP

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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