Des rivaux s’installent alors que le brandon de gauche français se retrouve en difficulté – POLITICO
Mais Mélenchon a déjà surmonté la controverse. En 2019, affaiblie par les images d’un Mélenchon furieux affrontant des policiers qui faisaient une descente dans les bureaux de son mouvement dans le cadre d’une enquête sur ses finances de campagne, LFI a obtenu à peine plus de 6 pour cent aux élections européennes. Trois ans plus tard, il a réussi à conquérir la majeure partie des voix de gauche française lors de l’élection présidentielle et a failli se qualifier pour le second tour, ce qui lui a permis de diriger une alliance de gauche unie lors des élections législatives suivantes.
Antoine Léaument, député de LFI et proche allié de Mélenchon, a déclaré qu’il pensait que les attaques contre la gauche radicale pourraient jouer en faveur du mouvement.
Au cours de la semaine dernière, deux personnalités clés du parti ont été convoquées par la police enquêtant sur des allégations de « glorification du terrorisme » liées à des déclarations sur la guerre d’Israël à Gaza. Selon le communiqué du groupe parlementaire LFI, l’attaque du Hamas du 7 octobre s’est produite « dans le contexte de l’intensification de la politique d’occupation d’Israël » ; LFI a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
Les politiciens de gauche de tous les partis ont exprimé leur inquiétude quant au fait que ces enquêtes pourraient être un exemple de droit.
« Nos électeurs peuvent utiliser cette élection comme une revanche », a-t-il soutenu. « Plus nous sommes injustement ciblés, plus nos partisans à travers le pays voudront prouver que ces attaques sont inefficaces. »
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