comment les aiguilleurs du ciel monnaient à prix d’or la fin de leurs passe-droits
DÉCRYPTION – Les contrôleurs aériens, qui feront grève massive ce jeudi, réclament des compensations financières à la hauteur des nouvelles contraintes que leur impose le protocole visant à restructurer les services de navigation aérienne.
Alerte rouge pour les voyageurs qui prévoyaient de prendre l’avion ce jeudi. Les contrôleurs aériens seront en grève ce jour-là. Mais sans eux, les appareils ne pourraient pas décoller. On connaîtra précisément l’ampleur de ce mouvement social en fin d’après-midi : avec la loi du 28 décembre 2023, les contrôleurs aériens ont désormais l’obligation de se déclarer grévistes ou non la veille du conflit social à midi. Un système calqué sur celui des transports en commun (SNCF, RATP…) qui permet de mieux ajuster les annulations de vols en fonction du taux de grévistes et d’informer plus tôt les passagers si leur vol sera maintenu ou annulé.
On sait déjà que cet appel à la grève sera largement suivi. » Nous avons une mobilisation record, et donc il faut s’attendre à des perturbations très graves, à des retards très importants », affirme un secrétaire national du Syndicat national des contrôleurs aériens (SNCTA), premier syndicat de la profession. Mardi matin, nous parlions…