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« J’ai toujours su que mon compagnon était spécial » : au procès pour viol de Mazan, comment les épouses des accusés ont tenté de les défendre

Sur les remparts, face au tribunal d’Avignon, des féministes ont accroché d’immenses banderoles : «Soutien à Gisèle, pas de huis clos». La polémique ne cesse d’enfler depuis que le président du tribunal correctionnel départemental du Vaucluse, Roger Arata, a décidé de ne plus diffuser à la presse les photos et films qui constituent des preuves dans ce procès des violeurs de Mazan.

Pire, une fois les vidéos diffusées de manière restreinte vendredi 27 septembre, la presse n’a pas été conviée aux débats qui ont suivi au sein du tribunal. Une nouvelle atteinte à la liberté de la presse qui avait déjà été dénoncée par l’Association de la presse judiciaire (APJ), relayée dimanche soir par le principal syndicat des journalistes, le SNJ.

Pour cette première journée d’audience de la semaine, les avocats des parties civiles ont confirmé qu’ils déposaient des conclusions exceptionnelles visant à soulever un problème de procédure. Les vidéos ne seront donc plus diffusées en attendant la discussion ouverte à toutes les parties sur ce point. Le président du tribunal y consacrera deux heures jeudi 4 octobre.

Cammile Bussière

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