25 euros pour voir les matchs des Verts en Ligue 1 ?
Comme depuis de nombreuses saisons, la série des droits TV du championnat de France anime le début de l’été. Cette année encore, la LFP se lance dans l’inconnu et n’a pour l’instant aucun diffuseur prévu pour la saison prochaine. En ce sens, l’organisme pourrait privilégier une solution interne.
La Ligue de Football Professionnel (LFP) n’a toujours pas trouvé de diffuseur pour la période 2024-2029, le temps presse et les sommes espérées n’arrivent pas. je dois dire que Vincent Labrune, son président, a mis la barre haute pour ce nouvel appel d’offres : 1 milliard d’euros de droits TV, un record pour le football français. Mais cette dernière n’a pas abouti et depuis de nombreux mois, les négociations de gré à gré n’avancent pas.
Ce mercredi soir, L’équipe annonce que la LFP envisagerait une solution d’urgence en cas d’absence du ou des diffuseurs pour la prochaine rentrée scolaire. Présentée mercredi matin lors du conseil d’administration de la LFP, cette solution consisterait en une chaîne 100% L1 distribuée de manière non exclusive et poussée par la LFP elle-même. Ce n’est pas la première fois que cette alternative est envisagée par la Ligue, mais faute de mieux pour le moment, l’idée germe parmi les autorités et Vincent Labrune.
L’idée derrière cette création serait de regrouper tous les matchs sur une seule chaîne (ndlr, contre deux actuellement, Prime Video et Canal+). Selon les informations de L’équipeon en a discuté »d’environ 540 millions d’euros de chiffre d’affaires la première année et jusqu’à un montant d’environ 870 millions d’euros la cinquième année, la dernière du futur contrat. » Pour des revenus moyens estimés à 710 millions d’euros par saison à partager entre les clubs de Ligue 1. Il faudrait débourser 25 euros mensuels pour cette antenne dédiée au football français sur dix mois, soit 250 euros de revenu annuel par abonné, toujours selon le quotidien national.
Pour mettre en œuvre cette offre, la Ligue de Football Professionnel souhaite s’appuyer sur l’appui technique d’un partenaire prioritaire qui en échange aurait accès à des contenus spécifiques. Ce partenaire pourrait être être au sport mais la LFP ne ferme pas la porte à d’autres solutions sur ce sujet, notamment celles conduisant aux FAI (fournisseurs d’accès à internet) comme Orange, Free ou encore Bouygues.
A quelques jours de l’ouverture du marché des transferts et de la rédaction des prochains comptes financiers des clubs de football français, les présidents aimeraient connaître le montant alloué aux droits TV pour les années à venir. En ce sens, certains sont déjà montés au créneau avec Vincent Labrune pour accélérer les choses.