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L’avocate de 68 ans, figure du Hirak, est à ce jour la seule candidate à avoir annoncé son intention de se présenter au scrutin anticipé du 7 septembre.
Sa maison et son bureau à Saoula, une banlieue sud d’Alger, ont été endommagés par un incendie. Acte criminel ou accident ? « Peu importe », souffle Zoubida Assoul. L’avocat ne souhaite plus y retourner et a tout vendu. Elle travaille désormais dans un nouveau bureau sobrement meublé à El Biar, sur les hauteurs de la capitale, qui sert également de siège à son parti, l’Union pour le changement et le progrès (UCP). A 68 ans, l’opposante est à ce jour la seule candidate à avoir annoncé son intention de se présenter à l’élection présidentielle, initialement prévue en décembre et avancée à septembre. Même le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune laisse encore planer le doute sur sa volonté de briguer un second mandat. « Je n’ai jamais choisi la solution de facilité » présente-t-elle en posant ses mains aux ongles soigneusement vernis sur le bord de son bureau de style scandinave.
Le 21 mars, la patronne de l’UCP préparait la table pour le repas de rupture du jeûne du ramadan lorsqu’elle découvre à la télévision, avec surprise et incompréhension, que le vote allait avoir lieu.
