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Le ministre de l’Intérieur a saisi le procureur de Paris pour « apologie du terrorisme » après des déclarations controversées de Zineb El Rhazoui sur l’attentat du Hamas du 7 octobre 2023.
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé mardi 15 octobre avoir saisi le parquet de Paris. « d’apologie du terrorisme » visant l’ancien journaliste Charlie Hebdo Zineb El Rhazoui. « J’ai transmis aujourd’hui au procureur de la République de Paris (Laure Beccuau) la plainte pour délit d’apologie du terrorisme concernant les propos de Zineb El Rhazoui tenus lors d’un entretien au journal Nouvelle Aube publié le 4 octobre »a-t-il indiqué sur son compte X, anciennement Twitter. Interrogée par Nouvelle Aube, la version française du quotidien conservateur turc Yeni Safak, Zineb El Rhazoui a comparé Israël à un « État terroriste », « un Daesh réussi »refusant de condamner l’attaque sanglante du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.
« Il n’y a pas de civils en Israël puisque tout le monde fait son service militaire, puisque tout le monde est colon »a-t-elle déclaré dans cette interview, avant d’assurer que le Hamas était un « mouvement de résistance » Dans « un camp de concentration appelé Gaza ». Le 7 octobre, des centaines de combattants du Hamas ont infiltré le sud d’Israël depuis la bande de Gaza, menant une attaque sanglante contre des civils d’une ampleur et d’une violence jamais vues depuis la création d’Israël en 1948. En représailles, Israël a déclaré une guerre pour « annihiler » Hamas, déclenchant d’intenses bombardements sur la bande de Gaza.
L’attaque du Hamas a entraîné la mort de plus de 1.206 personnes côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant des otages morts ou tués en captivité. dans la bande de Gaza. Sur les 251 personnes prises en otages le 7 octobre, 97 sont toujours détenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne. Plus de 42 344 Palestiniens ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles contre la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.
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