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Zelensky s’est rendu sur le front de l’Est, dans la région de Donetsk

Zelensky s’est rendu sur le front de l’Est, dans la région de Donetsk

MISE À JOUR SUR LA SITUATION – Dans une vidéo publiée sur sa chaîne Telegram, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé s’être rendu dans l’une des zones où les Russes sont à l’offensive depuis plusieurs semaines.

Volodymyr Zelensky est en visite dans la région de Donesk tandis que l’Ukraine salue la nomination de Mark Rutte à la tête de l’Otan. Parallèlement, des gynécologues se déplacent au « villes oubliées ». Le Figaro fait le point sur le conflit russo-ukrainien ce mercredi 26 juin.

Zelensky sur le front de l’Est avec ses soldats

Le président ukrainien a annoncé s’être rendu mercredi dans une ville de la région orientale de Donetsk, proche d’une zone particulièrement difficile du front, pour rencontrer ses troupes. « J’ai commencé cette journée dans la région de Donetsk, avec nos soldats, avec le commandant en chef (Oleksandr) Syrsky et le nouveau commandant des forces conjointes, le général (Andrii) Gnatov », a-t-il annoncé dans une vidéo publiée sur sa chaîne Telegram. Le président y est filmé devant le panneau indiquant la ville de Pokrovsk, une zone où les Russes sont à l’offensive depuis des semaines.

Le général de brigade Gnatov est « jeune, mais sa connaissance du terrain et son expérience sont exactement ce dont nous avons besoin », a souligné Zelensky. Gnatov a été nommé à ce poste lundi et remplace le général Yuri Sodol, accusé d’incompétence ayant entraîné la mort de soldats et des revers au front par un commandant militaire populaire. « La tâche du général Gnatov est évidente : détruire l’occupant et, surtout, sauver le plus grand nombre possible de vies parmi nos soldats. »Zelensky a argumenté.

Le président a également évoqué la question de l’aide aux communautés de la région de Donetsk, l’une des plus touchées par les combats. Il a critiqué les responsables gouvernementaux en charge de ces questions pour ne pas s’être rendus dans la région pendant des mois, promettant « une conversation sérieuse » sur ce sujet à Kyiv et « conclusions appropriées ». « Les gens ont besoin de solutions immédiates, de solutions qui ne sont pas visibles depuis Kiev »Zelensky a argumenté. « J’ai été surpris de constater que certains responsables gouvernementaux n’étaient pas là depuis six mois ou plus »il a dit.

L’Ukraine salue la nomination de Rutte à la présidence de l’OTAN

La présidence ukrainienne a salué mercredi la nomination du Premier ministre néerlandais Mark Rutte au poste de secrétaire général de l’OTAN, soulignant son rôle crucial dans la lutte contre l’invasion russe en Ukraine. « Félicitations à Mark Rutte »a écrit le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriy Yermak sur X. « Votre leadership et votre engagement envers les principes démocratiques sont cruciaux pour notre avenir commun »a-t-il ajouté en remerciant le Néerlandais pour son « Un soutien indéfectible ».

Le président ukrainien a salué la nomination de Mark Rutte comme prochain secrétaire général de l’OTAN, le qualifiant « Un leader fort et respectueux des principes ». « Je sais que Mark Rutte est un leader fort et doté de principes qui a fait preuve de détermination et de vision à de nombreuses reprises au cours des dernières années. »Zelensky a déclaré sur le réseau social

Le Kremlin dit qu’il n’attend aucun changement dans la nomination de Rutte à l’OTAN

Le Kremlin a déclaré mercredi que la nomination de Mark Rutte comme prochain secrétaire général de l’OTAN ne devrait entraîner aucun changement dans la situation. « ligne générale » de l’Alliance, que la Russie juge « hostile ». « Il est peu probable que ce choix change quoi que ce soit à la ligne générale de l’OTAN »a déclaré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Actuellement, cette alliance nous est hostile »il ajouta.

Dans l’est de l’Ukraine, des gynécologues itinérants pour des villages « oubliés »

Dans un cabinet médical aux chaises violet vif, le docteur Mykola Papine accueille un patient légèrement intimidé. Une consultation comme une autre, sauf qu’elle se déroule dans la relative intimité d’un imposant camion blanc, garé sur la place centrale d’un village de l’est de l’Ukraine. En temps normal, ce gynécologue et obstétricien de 63 ans recevait des patients, de manière plus traditionnelle, au centre périnatal de Kramatorsk où il dirige un service. Mais il a été bombardé par l’armée russe après le début de son invasion en 2022 et une partie du bâtiment est toujours en ruines.

La guerre a transformé certaines parties de la région de Donetsk en un désert médical. «Beaucoup de médecins sont partis», en quête de sécurité comme une partie de la population, raconte Papine à l’AFP. Dans son centre, il ne reste plus que deux spécialistes sur les 18 qui y travaillaient auparavant. Mykola Papine a également quitté la région durant les premiers mois de l’invasion russe, avant d’y revenir. « La vie continue »explique ce médecin avec un regard doux. « Oui, c’est difficile, oui, il y a des bombardements, mais les gens ont besoin de soins médicaux ». Comme d’autres confrères, il sillonne désormais les routes du Donbass à la rencontre des patients isolés, au volant de ces camions spécialement équipés.

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