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Zelensky change d’avis sur la participation russe au sommet de la paix

Volodymyr Zelensky, ici en Suisse, a déclaré lundi 15 juillet qu'il était favorable à la participation de la Russie au prochain sommet de paix.
MICHAEL BUHOLZER / AFP Volodymyr Zelensky, ici en Suisse, a déclaré lundi 15 juillet qu’il était favorable à la participation de la Russie au prochain sommet de paix.

MICHAEL BUHOLZER / AFP

Volodymyr Zelensky, ici en Suisse, a déclaré lundi 15 juillet qu’il était favorable à la participation de la Russie au prochain sommet de paix.

INTERNATIONAL – Un coup de pouce au Kremlin ? Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est dit, lundi 15 juillet, favorable à une participation de la Russie à un prochain sommet de paix organisé par Kiev. Un revirement après de premières discussions mi-juin en Suisse sans Moscou.

« Je pense que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet »a déclaré le président ukrainien lors d’une conférence de presse à Kiev, espérant qu’une  » plan «  pour qu’une telle réunion soit prête en novembre.

Conditions ukrainiennes

Ce  » plan «  Le dialogue nécessaire avec la Russie comprend trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, dont les infrastructures ont été ravagées par les bombardements russes, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

Autre condition sine qua non pour Kiev avant toute discussion de paix : le retrait total des forces russes actuellement présentes sur le sol ukrainien, soit près de 700.000 soldats, selon les chiffres présentés par Vladimir Poutine.

C’est cependant la première fois que Volodymyr Zelensky évoque l’idée de discussions avec la Russie sans un retrait russe préalable de son territoire. Par le passé, il avait également juré de ne pas parler à Moscou tant que Vladimir Poutine serait au pouvoir et avait même signé un décret rendant illégales les négociations avec Moscou.

Premier ultimatum russe rejeté par l’Ukraine

À la mi-juin, l’Ukraine et près de 90 pays se sont réunis pour tenter de trouver une solution à la guerre qui a débuté en février 2022. Seuls 80 d’entre eux ont convenu que la «dialogue entre toutes les parties» et le respect de l’intégrité territoriale de l’Ukraine étaient la voie vers la fin du conflit.

Mais ni la Russie ni la Chine n’étaient représentées en Suisse et le communiqué final n’a pas reçu le soutien de pays comme l’Inde, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, tous proches partenaires économiques de Moscou.

Après ce sommet suisse, Vladimir Poutine s’est dit ouvert à des discussions avec l’Ukraine en cas de retrait des forces ukrainiennes des quatre régions qu’elle revendique et si Kiev renonçait à rejoindre l’OTAN. Dans la foulée, Volodymyr Zelensky a rejeté cette proposition. « ultimatum » et a fustigé le fait que la Russie et ses dirigeants n’étaient pas « « prêt pour une paix juste »Avec cette annonce faite lundi, le président ukrainien semble vouloir renouer le dialogue.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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