« Il y a plusieurs joueurs français à New York pour cette cérémonie. Pourquoi est-ce important pour le basket français ?
C’est spécial cette année avec Alex (Sarr)Tidjane (Salaun)Melvin (Ajinca), nous sommes nombreux. Cela veut dire que le basket français est en pleine croissance. Avec Alex, nous avons grandi ensemble, nous nous connaissons depuis que nous avons onze ans. Être ici à New York est un rêve devenu réalité.
Quelle a été votre plus grande inspiration en grandissant ?
Mon père (Stéphane Risacher, ex-international). C’est le premier joueur que j’ai vu. J’étais très jeune mais je l’ai vu jouer à Murcie (Espagne) puis à Chalon à son retour en France. Puis, lorsque j’ai eu mon premier smartphone, j’ai pu voir des vidéos de ses meilleures actions sur Internet. Je suis curieux, je prends des choses de partout. L’année dernière, Victor (Wembanyama) et Bilal (Coulibaly) m’a aussi beaucoup inspiré.
Qu’est-ce que cela a à voir avec le jeu de ton père ?
Il m’a appris à bien jouer et cela correspondait à ce que je souhaitais, à ma façon de voir le jeu. Il a été mon professeur, d’abord en dehors du terrain, puis sur le terrain. Il m’a appris beaucoup de choses, on parlait constamment de basket, de manière naturelle.
« Je veux être dans une équipe qui veut me développer, avec laquelle je peux gagner, que je sois premier, deuxième ou troisième »
Qu’est-ce que la saison à la JL Bourg a changé dans votre jeu ?
J’étais responsabilisé et considéré dans une équipe qui gagnait des matchs. Je n’étais pas qu’un simple prospect et cela m’a fait réaliser que je pouvais faire de grandes choses individuellement et collectivement.
Que pensez-vous apporter à votre future équipe ?
Je suis un joueur polyvalent, j’aime faire beaucoup de choses sur le terrain. Pour ma première année dans une nouvelle Ligue, ce sera important de voir ce qui convient à l’équipe. Je veux faire partie d’une équipe qui veut me développer, avec laquelle je peux gagner, que je sois premier, deuxième ou troisième. »
