Yahya Sinwar avait une police secrète pour réprimer la dissidence à Gaza (New York Times)
Le chef de l’organisation terroriste Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, a créé et supervisé une police secrète qui surveillait et compilait des dossiers sur les civils opposés au Hamas, comme la Stasi est-allemande, a révélé lundi. New York Times. Des documents saisis dans la bande de Gaza indiquent que cette police secrète, appelée Service général de sécurité, ciblait, entre autres, les journalistes, les jeunes et bien d’autres qui mettaient en doute le pouvoir du Hamas sur le territoire palestinien.
Toute personne ayant participé à une manifestation contre un représentant du Hamas ou tout autre aspect du gouvernement du groupe terroriste, ainsi que toute personne critiquant publiquement l’organisation, faisait l’objet d’une enquête du Service général de sécurité. La mission de cette police secrète était d’étouffer toute dissidence à Gaza, selon le New York Times.
Les journalistes ont été suivis et intimidés, les critiques à l’égard du Hamas ont été supprimées des médias sociaux et les manifestations contre le groupe terroriste ont été réprimées. Des dossiers sur au moins 10 000 Gazaouis ont été créés entre 2016 et 2023, par le Service général de sécurité composé de 856 agents disposant d’un budget mensuel de 120 000 dollars, rapporte le journal.