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Yaël Braun-Pivet espère que le texte sera « réexaminé à l’Assemblée avant la fin de l’année »

L’examen du projet de loi avait été interrompu juste avant le vote quelques jours avant la dissolution. Le gouvernement est divisé sur ce sujet, promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

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La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à Paris, le 18 juillet 2024. (BERTRAND GUAY / AFP)

Rattraper le temps perdu. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a déclaré mardi 24 septembre qu’elle souhaitait que le texte sur la fin de vie soit « réexaminé avant la fin de l’année à l’Assemblée »alors que l’examen du projet de loi a été interrompu juste avant le vote, quelques jours avant la dissolution. « C’est un texte qui est attendu par les Français (…) Nous sommes prêts, le texte est prêt et donc il faut y aller »a-t-elle déclaré sur BFMTV.

Le député Olivier Falorni (affilié au MoDem), qui présidait les débats parlementaires sur ce texte, vient de déposer une proposition qui reprend en grande partie le contenu du projet interrompu, signée par 166 députés, dont Yaël Braun-Pivet, l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne et trois présidents de groupes de gauche.

Plusieurs membres du gouvernement issus de LR se sont montrés fermement opposés au texte. Cette loi devait légaliser le suicide assisté et, dans certains cas précis, l’euthanasie, en y apportant des conditions importantes, tout en refusant d’utiliser ces termes, préférant parler de« aide active à mourir »Le gouvernement de Michel Barnier compte de nombreux opposants à ce texte, qui avait déjà mis plus d’un an à sortir, au premier rang desquels le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, issu de la droite conservatrice.

Des ministres macronistes comme Astrid Panosyan-Bouvet, la nouvelle ministre du Travail, ont également exprimé leur opposition, bien que l’évolution de la loi sur le sujet soit depuis longtemps une promesse d’Emmanuel Macron. D’autres membres du gouvernement y sont toutefois favorables, comme la ministre de la Santé, Geneviève Darieussecq, pour qui les parlementaires ont voté en faveur de la loi. « il faut finir le travail »Michel Barnier s’est jusqu’ici bien gardé de s’exprimer ou de prendre position sur ce sujet.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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