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XV de France : le haka, Louis Bielle-Biarrey, la première mi-temps… Les favoris et favoris de L’Indépendant après France – Nouvelle-Zélande

XV de France : le haka, Louis Bielle-Biarrey, la première mi-temps… Les favoris et favoris de L’Indépendant après France – Nouvelle-Zélande

Après la victoire des Bleus face aux All Blacks, ce samedi 16 novembre au Stade de France (30-29), retrouvez les favoris et les favoris de L’Indépendant.

Nous avons aimé

Respect du haka

C’est un sujet fort ces dernières semaines. Joe Marler, l’arrière gauche emblématique de l’Angleterre, a déclaré avant le choc contre les All Blacks que « il faudrait enlever le haka, c’est ridicule ». Les Anglais et les Irlandais avaient d’ailleurs décidé de répondre présent dans les tribunes et sur le terrain. En se réunissant en ligne et en chantant tout au long de la danse rituelle. Au Stade de France, ce samedi soir, c’était le respect. Pas de sifflet, pas de chant, applaudissements à la fin. Quand on parle de ce rugby, ça fait du bien. Et les Néo-Zélandais n’ont pas manqué de remercier le public français sur leurs réseaux sociaux. Eux aussi ont été touchés par ce respect mutuel.

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Les jambes de Louis Bielle-Biarrey

37 km/h. Non, ce n’est pas la vitesse de votre trottinette électrique débridée qui vous fait prendre des risques fous. C’est la vitesse de pointe du Louis Bielle-Biarrey une fois lancé à pleine vitesse. Et franchement, il a la capacité de mettre debout 80 000 personnes dans un stade, et probablement même 7 millions devant leur télévision. L’ailier bordelais de 21 ans s’est encore montré flamboyant samedi soir. Il a marqué son neuvième essai en 13 sélections, après avoir été le plus rapide à récupérer un coup de pied de Thomas Ramos, dépassant presque le centre Anton Lienert-Brown et l’ailier Sevu Reece pour les deuxièmes lignes. S’il n’y avait pas trop de doutes depuis la dernière Coupe du Monde, il est désormais facile d’affirmer que Louis Bielle-Biarrey conservera ce numéro 11 pendant de nombreuses années. Et il a dépensé tellement d’énergie qu’il a vomi à la fin du match…

La capacité des joueurs à changer de position

Dans le rugby moderne, il n’est plus rare de trouver des joueurs polyvalents, parfois à l’extrême. Mais dans le rugby international, les positions sont souvent respectées à la lettre. Il y a moins de libertés. Mais pas en équipe de France. En fin de match, en raison des commotions cérébrales de Romain Taofifenua (56e) et Paul Boudehent (70e), les Bleus terminent avec Mickaël Guillard 5e, lui qui était revenu 7e, et avec Peato Mauvaka 6e. Sachant qu’Alexandre Roumat, parti en 7, a également glissé en 8 à la sortie de Grégory Alldritt (48e). Derrière, c’est pareil, mais c’est quelque chose qui avait été préparé. Au départ de Yoram Moefana (60e), Emilien Gailleton est entré en 13, faisant glisser Gaël Fickou à 12. Puis quand Nolann Le Garrec a fait son apparition (68e), Antoine Dupont s’est déplacé au 10, quand Thomas Ramos a trouvé son arrière-poste. Au final, six joueurs n’ont plus joué à leur poste d’origine. Une force, car elle a sans doute contrecarré les projets de la Nouvelle-Zélande.

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Nous n’avons pas aimé

La première moitié

Qu’on se le dise, à la mi-temps, alors que la France était menée 10-17, personne ne menait. On se croirait de retour il y a quelques années quand les Bleus étaient impuissants face à des Noirs affamés. Des munitions perdues sur le banc de touche, Georges-Henri Colombe en difficulté lors de la mêlée face à Tamaiti Williams, et qui savait déjà qu’il lui faudrait passer 70 minutes, n’en ayant joué en moyenne que 27 depuis le début de la saison. Mais surtout les Néo-Zélandais ont fait preuve de froid dans le réalisme, qui ont planté deux fois par Peter Lakai (9e) et Cam Roigard (27e), sans aucune contestation possible. Mais la sortie de Jordie Barrett sur blessure (37e) a sans doute eu des conséquences sur la seconde période des Blacks, d’autant qu’aucun élément du banc n’a fait la différence. Et les Bleus ont su en profiter pour renverser la situation.

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Indiscipline

Ce n’est pas un phénomène courant pour le XV de France, mais cela a été beaucoup pénalisé par Nika Amashukeli. 13 au total. La preuve en est qu’il a concédé cinq penaltys contre les poteaux, que Beauden Barrett (37e) et Damian McKenzie (55e, 62e, 68e, 75e) se sont amusés à transformer. C’est ce qui arrive souvent lorsque l’excès d’énergie est important. Mais il y a toujours ce problème de rucks où les Français se faisaient souvent rattraper par la patrouille, un peu comme lors du dernier Tournoi des 6 Nations.

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