Avec ses deux sélections lors du dernier Tournoi des Six Nations, le latéral de 21 ans Léo Barré fait quasiment figure de joueur expérimenté dans un groupe qui compte 23 joueurs jamais sélectionnés. Il revient ici sur ses premiers pas en Argentine et se projette sur le premier test face aux Pumas, samedi à Mendoza.
Vous redoutez ces deux matchs tests contre l’Argentine ?
C’est une équipe qui a été demi-finaliste lors de la dernière Coupe du monde, qui est pleine de confiance, qui se construit aussi avec beaucoup de jeunes. On sait qu’on va avoir un dur combat. On sait aussi que quand cette équipe joue à domicile, devant son public, elle est redoutable.
Contrairement à de nombreux joueurs présents, vous avez une certaine expérience en équipe de France. Est-ce que cela change quelque chose pour vous ?
Pour ma part, ce n’est que ma première tournée, j’ai encore des étoiles dans les yeux. Je suis vraiment très content de retrouver le groupe, mais je ne peux pas dire que je fasse partie des gars qui ont de l’expérience. J’ai rejoint le groupe pendant le Tournoi (il a débuté contre le Pays de Galles et l’Angleterre à l’arrière, NDLR)Ce qui a été une expérience formidable pour moi. Et aujourd’hui, c’est juste amusant.
Avez-vous l’impression d’avoir tout à gagner de cette tournée ?
Oui, c’est évident. C’est une expérience forcément positive de revenir au club. Une expérience sur et en dehors du terrain qui est très riche. Je veux juste vivre l’instant présent et profiter de chaque instant.
Baptiste Serin est le joueur le plus expérimenté de ce groupe. Que vous apporte-t-il ?
Il apporte beaucoup de sérénité à la ligne de trois-quarts où nous sommes très jeunes. Il a déjà eu de nombreuses sélections, vécu plusieurs tournées avec le XV de France. Et il est précieux car il nous transmet sa sérénité.
A-t-il été difficile pour vous de basculer sur ce circuit après la défaite en demi-finale du Top 14 contre l’UBB ?
Le lendemain de la demi-finale en arrivant à Marcoussis, j’avais encore le match en tête. D’ailleurs, je l’ai encore aujourd’hui. Maintenant, c’est un sentiment très particulier, très étrange, car il y a la satisfaction de rejoindre le XV de France pour une tournée et la déception d’avoir raté l’occasion de jouer une finale. Finir la saison de cette façon avec mon club m’a rendu triste. Mais j’ai quand même « switché » assez facilement, le staff m’a aidé à switcher.
Les stades argentins ont la réputation d’être chauds. En avez-vous parlé entre vous ?
Non, pas trop, mais on a quelques photos des stades où on va jouer à Mendoza ou à Buenos Aires. On sait que l’ambiance sera spéciale mais on n’en a pas trop parlé.