Après la défaite face à l’Argentine lors du dernier match (33-25) de la tournée estivale, certains joueurs du XV de France seraient sortis à Buenos Aires, ignorant les consignes. Florian Grill, le président de la FFR, n’a pas confirmé l’information, mais ne l’a pas démentie non plus.S’il y a eu des sorties, c’est un faux pas de plus », a déclaré le patron de la « fédération » lors de sa conférence de presse à Marcoussis.
La sortie de trop ? Les Bleus ont terminé leur tournée estivale en Argentine par une défaite face aux Pumas (33-25), samedi dernier à Buenos Aires. Les Tricolores ne l’ont pas méritée mais ont été trop faibles en seconde période pour terminer invaincus en ce mois de juillet. Mais ce déplacement en Argentine sera surtout marqué par les déboires extra-sportifs des joueurs de l’équipe de France. La vidéo raciste par Melvyn Jaminet, la plainte pour viol aggravé d’une femme de 39 ans contre Hugo Auradou et Oscar Jegou : deux affaires qui ont plongé le rugby français dans la crise, et ont donné lieu à une conférence de presse du président de la FFR Florian Grill, aujourd’hui à Marcoussis.
Dans son discours, le patron de la « fédération » a répondu à une information de nos confrères de L’Équipe, qui affirmaient dans un article que certains joueurs du XV de France étaient sortis dans les rues de Buenos Aires dans la soirée de samedi à dimanche, et ce, en allant à l’encontre des consignes. Grill explique : «Le soir du troisième match, nous avons organisé la remise des casquettes. Il y a eu un dîner et un potluck. Certains joueurs ont demandé à sortir. Jean-Marc (Lhermet, vice-président de la FFR) a répondu non. S’il y a eu des issues, c’était un faux pas de plus et le cadre n’a pas été respecté. »
Nous avons indiqué au capitaine Baptiste Serin que nous ne souhaitions pas de sorties supplémentaires.
La réponse de Florian Grill ne confirme pas officiellement la théorie de la sortie mais ne la dément pas non plus. Le président de la FFR s’est toutefois montré ferme sur les consignes imposées aux joueurs pour cette dernière soirée, et intransigeant si celles-ci n’étaient pas respectées : « Je le répète, il a été dit « Oui » pour aller boire un verre ensemble à l’hôtel. Nous avons dit au capitaine Baptiste Serin que nous ne voulions plus de sorties. Si ce n’est pas le cas, c’est un faux pas de plus. »