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Xi Jinping conquiert du terrain en Hongrie et en Serbie

Après la France et ses vives critiques, Xi Jinping poursuit sa tournée européenne par un voyage en territoire conquis. En visite en Serbie mardi 7 et mercredi 8 mai, puis en Hongrie jusqu’au vendredi 10 mai, le président chinois a choisi d’honorer de sa présence deux pays au poids démographique et économique limité mais dont les deux dirigeants, le président serbe Aleksandar Vucic et le Premier ministre hongrois Viktor Orban utilise une rhétorique très critique à l’égard de l’Occident qui plaît aux Chinois.

Durant ces quatre jours à Belgrade et à Budapest, il ne faut s’attendre à aucune critique des droits de l’homme en Chine, de la politique commerciale chinoise ou du soutien de Pékin à Moscou. Au contraire, M. Vucic entend célébrer ce qu’il décrit « l’amitié de l’acier » entre la Serbie et la Chine, quand M. Orban veut défendre son « politique ouverte » Hongrois alors « que notre marché naturel, l’Europe occidentale, est malade ». « La Chine peut compter sur la Hongrie car le gouvernement rejette toute tentative visant à exclure les produits chinois du marché européen de manière protectionniste »» a promis le ministre hongrois de l’Economie, Marton Nagy, avant sa visite, en réponse aux menaces de représailles commerciales européennes contre la politique économique chinoise de subventions.

Tant les Serbes que les Hongrois espèrent obtenir des annonces concrètes d’investissements lors de cette visite. M. Vucic a expliqué qu’il demanderait de l’aide au président chinois «pour restaurer la production ferroviaire» dans son pays, mais aussi pour des investissements dans le domaine de « véhicules volants » et de « intelligence artificielle ». Les médias hongrois spéculent sur la construction d’une nouvelle usine chinoise de véhicules électriques par le constructeur Great Wall Motors, à Pecs, dans le sud du pays. M. Xi pourrait également annoncer la construction d’un train entre l’aéroport de Budapest et le centre de la capitale.

Investissements

Avec sa politique pro-Pékin affirmée, la Hongrie a réussi en quelques années à devenir la première destination de l’Union européenne (UE) pour les constructeurs chinois de véhicules électriques. « Par rapport à d’autres pays de la région comme la République tchèque ou la Pologne, les entreprises chinoises apprécient la Hongrie pour ses bonnes relations avec la Chine depuis vingt ans »explique Agnes Szunomar, directrice de l’Institut d’études mondiales de l’Université Corvinus de Budapest.

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Cammile Bussière

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