Actualités JVTech Windows 11 : de plus en plus d’utilisateurs préfèrent passer à… Windows 10
Microsoft peine à convaincre les utilisateurs de Windows 10 de passer à Windows 11, malgré la fin du support de l’ancien système qui approche en 2025. Entre exigences matérielles restrictives, bugs persistants et scepticisme quant aux nouvelles fonctionnalités de l’IA, la transition s’annonce plus complexe que prévu. .
Windows 11 : adoption lente et défis persistants
Microsoft fait face à des vents contraires dans sa transition de Windows 10 vers Windows 11. Avec la fin officielle du support de Windows 10 prévue pour octobre 2025, l’entreprise a du mal à convaincre ses 800 millions d’utilisateurs restants de franchir le pas. Des statistiques récentes montrent un ralentissement notable des mises à niveau, notamment aux États-Unis, où La part de marché de Windows 11 est passée de 40 % à moins de 37 % en un moistandis que celui de Windows 10 est passé de 58 % à 61 %.
Plusieurs facteurs expliquent ce blocage. Parmi eux, la compatibilité matérielle joue un rôle clé : environ 400 millions de machines ne répondent pas aux exigences techniques de Windows 11y compris la prise en charge obligatoire du TPM 2.0. Si des solutions existent pour forcer la mise à niveau sur du matériel incompatible, Microsoft a averti que cela pourrait invalider les garanties et empêcher de futures mises à jour. De plus, option de support étendu pour Windows 10au prix de 30 $ par PC et disponible jusqu’en 2026, encourage certains utilisateurs à retarder la transition.
Microsoft souligne également les avantages de Windows 11, notamment sécurité améliorée avec TPM 2.0 et des fonctionnalités d’IA comme Copilot+mais les utilisateurs restent sceptiques. Beaucoup préfèrent attendre des améliorations ou une stabilisation des nouvelles technologies avant d’investir dans du matériel coûteux.
RecALL et Copilot+ : des ambitions freinées par des bugs
Parmi les outils phares de Windows 11, RecALL, une fonctionnalité d’IA censée faciliter la gestion des captures d’écran et améliorer la recherche visuelle, connaît un démarrage difficile. Déployé pour Windows Insiders, il a été vite critiqué pour ses bugscertains utilisateurs signalant l’incapacité totale de l’outil à enregistrer des instantanés. Ce problème est lié à une mise à jour préliminaire non sécurisée publiée en novembre, que Microsoft n’a pas encore corrigée de manière satisfaisante.
Ces dysfonctionnements ternissent l’image de Windows 11, d’autant plus que RecALL est considéré par certains comme un outil de confidentialité controversé. Cela complique les efforts de Microsoft pour présenter Copilot+ et ses fonctionnalités d’IA comme des raisons impérieuses de passer à Windows 11.
À l’approche de 2026, date à laquelle le support étendu de Windows 10 prendra fin, Microsoft va devoir redoubler d’efforts pour regagner la confiance des utilisateurs. Les données sur les ventes pendant les fêtes et les statistiques d’adoption à venir seront des indicateurs clés de la direction que prend cette transition. En attendant, de nombreux utilisateurs choisissent d’attendrepréférant payer pour maintenir le support de leur ancien système plutôt que de s’aventurer dans un écosystème encore en développement.
Avec une base d’utilisateurs massive à convaincre, Microsoft devra non seulement résoudre des problèmes techniques, mais aussi prouver que les avantages de Windows 11 justifient les coûtstant matériel que financier.
Source : Forbes