« Qu’avez-vous dit aux joueurs avant le match contre le Portugal (2-0) ?
Pour être honnête, je ne me souviens pas de ce que j’ai dit. Le discours était de jouer au football, de faire preuve de discipline et lorsque vous avez le ballon, de jouer votre jeu. Rappelez-vous quand vous aviez 16-17 ans. Ils l’ont fait avec brio, au-delà de toutes attentes.
Où situez-vous cet accomplissement dans votre carrière, à la fois en tant que joueur et en tant qu’entraîneur ?
C’est difficile de comparer l’époque où j’étais sur le terrain. On est encore tellement concentrés sur la suite de la compétition, c’est difficile de se rendre compte de ce qu’on a accompli. Quand on est éliminé et qu’on part en vacances. Je n’ai pas beaucoup de mots, je suis tellement fier des joueurs. Tout ce qu’ils ont fait lors de ces trois matches, je suis très fier d’eux.
« Notre seule responsabilité était de rendre la nation géorgienne fière »
Vous avez également ouvert la voie…
Quand on est la plus petite équipe d’une compétition, on n’a rien à perdre. Quoi qu’il en soit, nous ne voulions pas avoir de regrets de ne pas avoir apprécié la compétition. Vous n’avez aucun poids sur vos épaules. Cette pression est plus forte lorsque l’on est une grande nation. Notre seule responsabilité était de rendre la nation géorgienne fière. Nous l’avons fait de la meilleure des manières. »
