Wembanyama coupé : « C’est embêtant… »
Maladroit à Dallas, Victor Wembanyama a raté son premier match de la saison en NBA. Et Jacques Monclar estime avoir fait fausse route dans ses choix de jeu.
Élu rookie de l’année pour sa première campagne en NBA, avec des moyennes impressionnantes (21,4 points, 10,6 rebonds, 3,6 contres par match, etc.), Victor Wembanyama veut franchir un cap pour sa deuxième saison dans la grande ligue, notamment visant les séries éliminatoires avec San Antonio.
Pour les Spurs, la saison a débuté par une défaite à Dallas (120-109), qui n’est pas tristement célèbre en soi face à l’équipe finaliste de la saison précédente. Mais Wembanyama a raté son match sur le plan individuel, avec « seulement » 17 points et une performance en berne. Un service qui n’a pas plu aux consultants de beIn Sports.
« Ce que j’attends de Victor, ce n’est pas qu’il marque plus de points. C’est parce qu’il est plus efficace et donc ses pourcentages de tir augmentent, » commença Chris Singleton.Là, 5/18, ce n’est pas le cas, 1/8 à trois points, ce n’est pas bon du tout. Et derrière ça, il réalise un contre, et pas beaucoup de passes décisives (1). Hier, il n’a pas rendu ses coéquipiers meilleurs. Pour moi, un joueur qui se concentre autant sur la défense, ce n’est pas possible de terminer avec une seule passe décisive. »
Wembanyama se trompe de cible
Jacques Monclar prend le relais. En tant qu’entraîneur, il sait qu’une mauvaise soirée à l’adresse arrive vite. Et il a rappelé que le Français n’était probablement pas encore à 100% physiquement, après son été chargé (Jeux olympiques avec l’équipe de France, travail personnel avec les Spurs, etc.).
« Mais cela ne nous empêche pas de cibler le jeu, a rappelé Monclar. Je sais bien que lorsqu’on est fatigué, on perd la lucidité. (…) C’est embêtant de réussir huit tirs à trois points sur 18, avec si peu d’efficacité sur les 10 tirs restants (4/10). Il faut cibler. A 2,23m, à proximité du cercle, vous aurez des opportunités. Oui, il peut tirer trois points, mais quand il n’en met pas, il doit rééquilibrer son jeu, et on a un bon exemple ailleurs. »
L’exemple en question ? Le jeune centre d’Oklahoma City, Chet Holmgren, à qui Wembanyama est souvent comparé. Le joueur du Thunder s’est également montré maladroit à trois points (0/5) mais il a su trouver des paniers faciles à deux points (11/13) pour améliorer son pourcentage. Et le tout dans une victoire à Denver, face aux Nuggets de Nikola Jokic.